Obeline Serra
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Envolé, égaré ♪
Lautrec S. Seland X Obeline Serra
La matinée est déjà bien avancée, et comme à son habitude, Obeline travaille depuis l'aube pour s'acquitter de ses tâches professionnelles avant de laisser son esprit vagabonder vers ses propres projets. Cependant, ne vous méprenez pas, elle est d'une grande conscience professionnelle : aussi longtemps qu'elle ne considère pas sa tâche comme parfaitement accomplie, elle ne se permet aucune autre distraction, même si cela lui arrive plus souvent qu'à son tour. La jeune femme possède en effet deux qualités à double tranchant : le sens du détail et l'obsession du travail bien fait. Elle se donne corps et âme dans chaque tâche, souvent au-delà de ce qui est nécessaire pour son propre bien, s'enfonçant toujours plus dans un perfectionnisme parfois excessif. Cette obsession commence à prendre une place prépondérante dans sa vie quotidienne, la transformant peu à peu en bourreau de travail.
Elle se concentre sur son travail avec une détermination farouche. Autour d'elle, une multitude de parchemins soigneusement rangés ainsi que d'autres qui jonchent la table à moitié ouvert. Elle griffonne des notes sur un paquet de feuilles parcheminées, attaché par une fine corde de lin solide. Elle l'a baptisé son « bloc-notes », un outil simple et efficace pour ne rien perdre de ses pensées errantes, témoin fidèle de ses observations et de ses découvertes.
Une pierre aux reflets bleutés repose dans sa main, semblant émettre une lueur mystérieuse qui capte toute son attention. Cette étrange roche magique, découverte récente mais déjà source de fascination intense, occupe ses réflexions depuis plusieurs jours. Malgré ses efforts incessants, Obeline n'a pas encore réussi à percer le secret de ses propriétés ni à comprendre son mode d'utilisation.
C'est une énigme qui la hante, une énigme qui défie ses compétences et son savoir. « C'est une découverte extraordinaire, certes, mais comment en exploiter tout le potentiel ? » se demande-t-elle, plongée dans un océan d'incertitudes, ses doigts griffonnant frénétiquement sur les parchemins tandis que son regard scrutateur ne quitte pas la gemme mystérieuse.
La porte émet un léger grincement, interrompant le silence presque religieux qui régnait dans le laboratoire. Obeline lève les yeux de ses écrits, surprise par cette perturbation soudaine. La porte s'entrouvre lentement, dévoilant un visage timide, un nez retroussé et des yeux grands ouverts emplis d'appréhension. ❝ Ma... Madame... ❞ dit la petite voix désuète, ❝ vous m'aviez demandé de vous prévenir quand le soleil serait à son zénith... C'est... C'est le cas... ❞
Un frisson d'urgence parcourt Obeline. ❝ COMMENT ? Déjà ? Mais je commence à peine !! ❞ s'exclame-t-elle, un soupçon de panique teintant sa voix. ❝ Cela fait déjà cinq heures que vous êtes ici, Madame, votre grand-père... ❞ commence timidement le messager.
Sans attendre, Obeline se redresse d'un bond, roule précipitamment ses parchemins et les glisse dans une grande sacoche de cuir qu'elle jette sur son dos. Les documents restants sont serrés contre sa poitrine dans une étreinte fébrile. ❝ Oui, oui, mon grand-père s'inquiète parce que je n'ai pas encore mangé. Dites-lui que je me rends à la tour de Zorya, je mangerai en chemin ! ❞ déclare-t-elle avec vivacité, pressée de partir.
Elle s'efforce de quitter la pièce sans bousculer Igor, toujours planté dans l'entrée. Bien qu'il soit gentil, Obeline peine à s'habituer à son attitude protocolaire à son égard. Techniquement, il est son aîné de plusieurs années, mais la hiérarchie établie par son grand-père l'embarrasse vis-à-vis des employés. Elle se sentira toujours plus à l'aise dans son rôle d'experte que dans celui de chef. Son grand-père avait tout prévu pour qu'elle suive les traces de sa mère, mais la douce se sait différente, moins charismatique, moins sûre d'elle et beaucoup moins de bagout. Cela lui semble parfois bien lourd à porter.
Le petit homme la suit pas à pas alors qu'elle se dirige vers la sortie. ❝ Je vous ai fait préparer Pearl, elle vous attend devant ❞, annonce-t-il d'une voix empreinte de sollicitude. La demoiselle lui adresse un rapide remerciement avant de hâter le pas en direction de l'entrée. Elle attrape délicatement une cape sombre, suspendue à un clou à côté de l'entrée, et la fait virevolter gracieusement avant de la draper sur ses épaules. L'écusson de la famille Silva, cousu avec soin sur l'épaule, brille discrètement, témoignant de son statut et de son devoir envers sa lignée. C'est un symbole de son héritage et de sa responsabilité, un rappel constant de son rôle dans la grande toile de sa famille. Une fois revêtue de cette cape, elle se sent prête à affronter ce qui l'attend, prête à honorer le nom qu'elle porte avec fierté et prête à entrer là où son devoir l'appelle.
À l'extérieur, la silhouette familière de Pearl se découpe contre le ciel, attendant sagement devant l'entrée. Obeline lui adresse un sourire reconnaissant avant de déposer ses précieux parchemins dans l'escarcelle attachée à la selle de sa jument.
Sans perdre un instant, elle monte sur son dos et incite Pearl à se mettre en route. Les rênes bien en main, elles s'élancent sur la route familière menant à Babel. Chaque pas de la jument résonne comme une mélodie familière, car Obeline emprunte ce chemin presque chaque jour depuis la construction de l'immense tour de Zorya. Pour elle, cette route est devenue quotidienne et l'édifice comme une seconde maison, un lieu où elle se sent en sécurité et où elle peut laisser libre cours à son esprit inventif.
Arrivée à Babel, elle descend de sa monture avec agilité, attachant habilement le cheval à son emplacement habituel. Reprenant fermement les parchemins contre son cœur, elle se sent presque ensevelie sous cette montagne de paperasse. Malgré cela, elle se hâte en direction de la tour, absorbée par ses pensées et son empressement, sans remarquer les personnes qui se trouvent sur son chemin.
Soudain, un choc la fait trébucher, et les papiers s'échappent de ses mains, tournoyant dans les airs avant de retomber en une pluie de feuilles autour d'elle. Son postérieur rencontre le sol avec un léger bruit sourd, et elle se sent prise de confusion. Alors qu'elle commence à rassembler ses précieux documents éparpillés autour d'elle, elle s'excuse vivement auprès de la grande silhouette qui se tient debout devant elle. ❝ Je m'excuse de ma maladresse, j'étais pressée, je... je ne vous ai pas vu... Je suis confuse... Vraiment désolée... ❞ Les mots s'échappent maladroitement de sa bouche, se confondant dans une cascade de plates excuses. Si elle avait pu se fondre dans le sol à cet instant, elle l'aurait fait sans hésitation.
- Terres de Babel
- Partenaire : NameNiveau : LV 1 ARC (FOR)Citation : C'est en forgeant qu'on devient forgeron.Inventaire : Potion +10PvsEXP : 0/200MVT : 4RES : 5DEF : 4MAG : 10ATQ : 9HP : 26Emploi / loisirs : Chercheuse et inventriceâge du perso : 23 ansMagie ou Emblème : TerreLocalisation : SilvaIcone :Messages : 40Gold : 538
Lautrec S. Seland
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-♫Il viendra un soldat♫
♫Qui porte une épée puissante♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei oh lai oh seigneur♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Il viendra un poète♫
♫Son arme est sa parole♫
♫Il vous tuera avec sa langue, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Il vous tuera avec sa langue, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Il viendra un chef ♫
♫Dont le front sera couvert d'épines♫
♫Enduit d'huile comme le garçon de David, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Enduit d'huile comme le garçon de David, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai... oh ♫
La chanson se répercutait entre les bâtisse, alors que le noble avançait d'un bon pas, souriant à la vue de la multitude d'artistes qui se produisaient. Lui même chantonnait à voix basse, un chant de North Odin. Une chanson qu'il avait entendu une fois dans une taverne, entonnée par une barde aux cheveux de feu.
Un des rare bon souvenir qu'il gardait de son enfance.
Il en oubliait presque qu'il était un étranger, et que toutes les couleurs chamarrés qui paraient les rues tranchaient nettement avec son harnois usé, que le temps et les combat avait marqué plus surement que ne l'aurait fait un forgeron.
Malgré cela, personne ne lui tenait rigueur de son austérité. C'était d'ailleurs pour cela qu'il c'était laissé à aller tête nue, laissant sa crinière cendrée au vent, alors que ses yeux d'or parcouraient les environs.
Par habitude, il se tenait tout de même à l'écart de la foule, n'oubliant tout de même pas que quelqu'un de son rang devait se faire plus digne qu'un vulgaire saltimbanque, à se donner en spectacle dans les rues.
Mais malgré tout cela, il ressentait un certain appel, une envie de se joindre à cette fête permanente, auquel il résistait sans grande peine. Il n'était pas un bon danseur, et était bien trop à cheval sur son titre pour se laisser aller ainsi.
Alors, il se contentait d'errer en périphérie, comme un loup qui tournerait autour d'un feu de camp, n'osant s'approcher de peur de se brûler ou de se faire chasser.
Et alors qu'il faisait un détour, pour éviter une place trop encombrée, quelque chose percuta sa plaque thoracique, résonnant durement dans la ruelle avant qu'un bruit mat ne se fasse entendre.
A n'en pas douter, quelqu'un l'avait percuté, et son regard d'or, jusque là doux, c'était presque instantanément transformé, le ramenant à la dure réalité de la chose.
Plaçant un regard froid sur la demoiselle qui l'avait bousculé, ses yeux accrochèrent bien vite l'insigne de la famille Silva.
Cela évita donc à la demoiselle de se voir ignorée comme il l'avait déjà fait à de nombreuses reprises. Il ne savait pas encore s'il avait face à lui une noble ou une domestique, mais laissa un peu de sa carapace de privilège de côté.
-Ce n'est rien, ça arrive.
Répliqua t'il d'un ton froid en apparence. Ne sachant trop sur quel pied danser, il finit par poser un genoux au sol, s'approchant de la demoiselle à laquelle il tendit la main.
Une paume de fer, dont le gantelet usé, mais impeccablement propre n'attendait que la main de la dame pour la relever.
Au vu de la myriade de papier, il avait au moins à faire à quelqu'un de cultivé. C'était donc déjà mieux que ce qu'il c'était attendu à voir ici.
-Rien de cassé ?
Sa voix ne trahissait strictement aucune émotion, là ou ses yeux commençaient à laisser apparaitre une petite préoccupation.
Malgré la gangue d'acier qui recouvrait ses mains, il commença à ramasser les feuilles tombées au sol, faisant au mieux, mais sans grand succès pour les récupérer sans les déchirer
♫Qui porte une épée puissante♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei oh lai oh seigneur♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Il viendra un poète♫
♫Son arme est sa parole♫
♫Il vous tuera avec sa langue, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Il vous tuera avec sa langue, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Il viendra un chef ♫
♫Dont le front sera couvert d'épines♫
♫Enduit d'huile comme le garçon de David, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Enduit d'huile comme le garçon de David, oh lei oh lai oh Seigneur♫
♫Oh lei, oh lai, oh lei, oh Seigneur♫
♫Il démolira votre ville, oh lei oh lai... oh ♫
La chanson se répercutait entre les bâtisse, alors que le noble avançait d'un bon pas, souriant à la vue de la multitude d'artistes qui se produisaient. Lui même chantonnait à voix basse, un chant de North Odin. Une chanson qu'il avait entendu une fois dans une taverne, entonnée par une barde aux cheveux de feu.
Un des rare bon souvenir qu'il gardait de son enfance.
Il en oubliait presque qu'il était un étranger, et que toutes les couleurs chamarrés qui paraient les rues tranchaient nettement avec son harnois usé, que le temps et les combat avait marqué plus surement que ne l'aurait fait un forgeron.
Malgré cela, personne ne lui tenait rigueur de son austérité. C'était d'ailleurs pour cela qu'il c'était laissé à aller tête nue, laissant sa crinière cendrée au vent, alors que ses yeux d'or parcouraient les environs.
Par habitude, il se tenait tout de même à l'écart de la foule, n'oubliant tout de même pas que quelqu'un de son rang devait se faire plus digne qu'un vulgaire saltimbanque, à se donner en spectacle dans les rues.
Mais malgré tout cela, il ressentait un certain appel, une envie de se joindre à cette fête permanente, auquel il résistait sans grande peine. Il n'était pas un bon danseur, et était bien trop à cheval sur son titre pour se laisser aller ainsi.
Alors, il se contentait d'errer en périphérie, comme un loup qui tournerait autour d'un feu de camp, n'osant s'approcher de peur de se brûler ou de se faire chasser.
Et alors qu'il faisait un détour, pour éviter une place trop encombrée, quelque chose percuta sa plaque thoracique, résonnant durement dans la ruelle avant qu'un bruit mat ne se fasse entendre.
A n'en pas douter, quelqu'un l'avait percuté, et son regard d'or, jusque là doux, c'était presque instantanément transformé, le ramenant à la dure réalité de la chose.
Plaçant un regard froid sur la demoiselle qui l'avait bousculé, ses yeux accrochèrent bien vite l'insigne de la famille Silva.
Cela évita donc à la demoiselle de se voir ignorée comme il l'avait déjà fait à de nombreuses reprises. Il ne savait pas encore s'il avait face à lui une noble ou une domestique, mais laissa un peu de sa carapace de privilège de côté.
-Ce n'est rien, ça arrive.
Répliqua t'il d'un ton froid en apparence. Ne sachant trop sur quel pied danser, il finit par poser un genoux au sol, s'approchant de la demoiselle à laquelle il tendit la main.
Une paume de fer, dont le gantelet usé, mais impeccablement propre n'attendait que la main de la dame pour la relever.
Au vu de la myriade de papier, il avait au moins à faire à quelqu'un de cultivé. C'était donc déjà mieux que ce qu'il c'était attendu à voir ici.
-Rien de cassé ?
Sa voix ne trahissait strictement aucune émotion, là ou ses yeux commençaient à laisser apparaitre une petite préoccupation.
Malgré la gangue d'acier qui recouvrait ses mains, il commença à ramasser les feuilles tombées au sol, faisant au mieux, mais sans grand succès pour les récupérer sans les déchirer
- Domaine de North Odin
- Partenaire : NameNiveau : LV 1 ÉPÉE (VIT)Citation : Hello Une citation de votre choix. Utiliser BBCode pour éditerInventaire : Potion +10PvsEXP : 0/0MVT : 4RES : 3DEF : 6MAG : 8ATQ : 11HP : 28Emploi / loisirs : Mercenaireâge du perso : 28 ansMagie ou Emblème : Emblème MinimalisLocalisation : Terres de BabelIcone :Messages : 17Gold : 103
Obeline Serra
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Lautrec S. Seland X Obeline Serra
Obeline sent son cœur battre plus vite alors qu'elle voit ses précieux parchemins éparpillés autour d'elle, poussiéreux et prêt à s'envoler comme des feuilles emportées par le vent. Elle se tend, toujours sur ses genoux pour récupérer ses biens, le visage marqué par l'inquiétude et la confusion, ses doigts agrippant chaque feuille comme s'il s'agissait de la dernière ancre de sa raison. Une bosse douloureuse émerge fièrement sur son front, témoin silencieux de la collision avec une cuirasse impitoyable.
La voix, froide et cinglante, qui s'élève à ses côtés, la tire de sa torpeur momentanée. Ses yeux, embués de larmes refoulées, rencontrent le regard impassible de l'inconnu devant elle. Une bouffée d'irritation mêlée à une pointe de honte l'envahit alors qu'elle tente de contenir ses émotions bouillonnantes. ❝ Ce n'est rien, ça arrive." ❞ résonne la voix, calme en apparence mais teintée d'une note de reproche tacite. Obeline sait qu'elle est en tort, mais l'orgueil blessé la pousse à dissimuler son embarras derrière un masque d'indifférence. Au plus profond de son être, elle sent l'écho de ses pensées tumultueuses, condensées en un murmure de frustration intérieure. Il aurait pu me voir lui aussi ! Je ne suis pas la seule fautive dans cette histoire ! Vilain ! Malotru ! Goujat ! résonne la voix intérieure, noyée dans un océan de contrôle forcé.
Dans un ballet silencieux, il s'agenouille, offrant sa main tendue comme un cadeau vers la jeune femme. Mais Obeline, telle une rebelle indomptable, ne fait pas mine de la voir, ramassant encore quelques parchemins avant de se relever avec une obstination farouche. Elle se dépoussière avec hâte, secouant ses jambes comme pour chasser les souvenirs de cet instant imprévu. Ses yeux scrutent fébrilement chaque feuille, comptant avec une obsession croissante, même celles récupérées par cet étranger involontaire. Mais dans ce décompte frénétique, une réalisation s'insinue, comme un murmure insidieux dans le tumulte de sa conscience. Non. non non non non non. NON. ❝ Il en manque un. ❞ Répète-t-elle dans un souffle, une lueur de panique s'allumant dans ses prunelles. Puis, dans un cri qui transperce le silence, elle expulse sa détresse, laissant échapper son anxiété refoulée : ❝ IL M'EN MANQUE UN ! ❞ Les mots résonnent dans l'espace vide autour d'eux, témoin de son plus grand désarroi.
Obeline tournoie sur elle-même, telle une danse de désespoir, ses cheveux défaits voletant comme des rubans de feu. Son esprit s'embrase de pensées fiévreuses, cherchant ardemment une solution dans le labyrinthe de son esprit. Il a dû s'envoler... Réfléchis. Réfléchis. Réfléchis, répète-t-elle dans sa tête comme un mantra, ses gestes devenant presque mécaniques dans leur urgence.
Dans l'étau oppressant de l'urgence, Obeline se sent submergée par la panique, ses émotions prenant le dessus alors qu'elle perd pied dans le tourbillon de ses pensées. Les larmes, déjà trop longtemps retenues, jaillissent désormais de ses yeux, trahissant sa détresse intérieure. Tel un petit oiseau égaré dans une trop grande ville, elle se sent perdue, dépassée par cette aiguille perdue dans une énorme botte de foin. Son visage, autrefois empreint de détermination, est maintenant marqué par la vulnérabilité, ses traits déformés par les larmes et la peur. Ses yeux, jadis brillants d'intelligence et de résolution, sont maintenant remplit de chagrin, cherchant désespérément une lueur d'espoir.
La peur de l'échec, de la sanction qui pourrait découler de cette perte, la submerge, alimentant les flammes de son angoisse. Les pensées catastrophiques s'engouffrent dans son esprit comme des spectres affamés, lui faisant craindre le pire, même dans les recoins les plus sombres de son imagination : je risque d'avoir des problème avec la tour, pire, de me faire radié de la ligue des chercheurs... Les cinématiques catastrophes s'enchaînent dans ses sombres pensées.
- Terres de Babel
- Partenaire : NameNiveau : LV 1 ARC (FOR)Citation : C'est en forgeant qu'on devient forgeron.Inventaire : Potion +10PvsEXP : 0/200MVT : 4RES : 5DEF : 4MAG : 10ATQ : 9HP : 26Emploi / loisirs : Chercheuse et inventriceâge du perso : 23 ansMagie ou Emblème : TerreLocalisation : SilvaIcone :Messages : 40Gold : 538
Lautrec S. Seland
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La patience... C'était une vertue cardinale pour n'importe quel noble. Mais dans la cas présent, Lautrec n'en avait aucune. Etre bousculé était déjà assez agaçant, mais se faire hurler dans les oreilles ?
On ne pouvait pas dire que ces derniers temps avaient été cléments, et les auberges dans lesquels il logeaient n'étaient pas vraiment connues pour offrir un repos réparateur.
A peine des taudis grinçant, dans lesquels il ne fermait les yeux que quelques instants. Et sous son heaume, ses grands yeux d'ors étaient bordées de rides.
Son gantelet s'abattit sur l'épaule de la demoiselle en pleurs, le cendré n'ayant pas la patience pour une autre approche.
-Du calme.
Sa voix rendue métallique par son casque résonna dans la ruelle, chargée des accents de North Odin et du froid du nord.
Sa poigne gantée devant être aussi glacée que son ton.
-Je n'ai jamais rien vu d'accompli en pleurant.
Il mourrait d'envie de la secouer dans tout les sens. Mais quel genre de fichu papier pouvait vous faire perdre toute votre dignité au juste ?
Secouant la tête, ce qui lui donna une légère nausée, sans doute dut à la faim qui le tenaillait depuis quelques jours. Son estomac gronda presque plus fort que lui, mais loin de se laisser décontenancer, le noble continua à maintenir la demoiselle en larme.
-Pourquoi perdre la tête pour un morceau de papier ? Il vous en reste une pleine poignée.
Un peu dignité, allez le chercher si cela vous inquiète tant.
Dit il en la relâchant brusquement, tournant la tête pour voir que la dite feuille était justement en train de voleter au loin, virevoltant de plus en plus haut, jusqu'à atterrir sur la charette d'un marchand qui passait par là, mais qui disparut rapidement au coin de la rue.
Cette dernière conduisait aux bas quartiers, et il n'était pas à douter que ce ne serait pas un morceau de papier qui tracasserait longtemps le conducteur de la charette.
Libérant le passage de la demoiselle, le chevalier lui indiqua le coin de la rue d'un air presque agacé.
-Je n'ai pas à vous dire que les gens des bas quartiers ne vont pas s'inquiéter longtemps d'une feuille qui virevolte ça et là.
A vu de nez, il vous reste une dizaine de minute pour la récupérer avant qu'elle ne soit définitivement perdue, mais il va falloir faire vite.
Rien de bien compliqué de son point de vue, une course rapide, mais qui nécessitait tout de même de rattraper la charrette. Et au vu des vêtements de la jeune femme, les malfrats locaux se feraient une joie de voler plus que son travail.
Soupirant au vu de l'état de panique de la chercheuse il finit par dire à mi voix.
-Tachez de retrouver votre fichu papier, et je m'assurerai que vous rentriez chez vous en un seul morceau.
Mais par pitié, arrêter de gendre comme un animal, c'est fatiguant
On ne pouvait pas dire que ces derniers temps avaient été cléments, et les auberges dans lesquels il logeaient n'étaient pas vraiment connues pour offrir un repos réparateur.
A peine des taudis grinçant, dans lesquels il ne fermait les yeux que quelques instants. Et sous son heaume, ses grands yeux d'ors étaient bordées de rides.
Son gantelet s'abattit sur l'épaule de la demoiselle en pleurs, le cendré n'ayant pas la patience pour une autre approche.
-Du calme.
Sa voix rendue métallique par son casque résonna dans la ruelle, chargée des accents de North Odin et du froid du nord.
Sa poigne gantée devant être aussi glacée que son ton.
-Je n'ai jamais rien vu d'accompli en pleurant.
Il mourrait d'envie de la secouer dans tout les sens. Mais quel genre de fichu papier pouvait vous faire perdre toute votre dignité au juste ?
Secouant la tête, ce qui lui donna une légère nausée, sans doute dut à la faim qui le tenaillait depuis quelques jours. Son estomac gronda presque plus fort que lui, mais loin de se laisser décontenancer, le noble continua à maintenir la demoiselle en larme.
-Pourquoi perdre la tête pour un morceau de papier ? Il vous en reste une pleine poignée.
Un peu dignité, allez le chercher si cela vous inquiète tant.
Dit il en la relâchant brusquement, tournant la tête pour voir que la dite feuille était justement en train de voleter au loin, virevoltant de plus en plus haut, jusqu'à atterrir sur la charette d'un marchand qui passait par là, mais qui disparut rapidement au coin de la rue.
Cette dernière conduisait aux bas quartiers, et il n'était pas à douter que ce ne serait pas un morceau de papier qui tracasserait longtemps le conducteur de la charette.
Libérant le passage de la demoiselle, le chevalier lui indiqua le coin de la rue d'un air presque agacé.
-Je n'ai pas à vous dire que les gens des bas quartiers ne vont pas s'inquiéter longtemps d'une feuille qui virevolte ça et là.
A vu de nez, il vous reste une dizaine de minute pour la récupérer avant qu'elle ne soit définitivement perdue, mais il va falloir faire vite.
Rien de bien compliqué de son point de vue, une course rapide, mais qui nécessitait tout de même de rattraper la charrette. Et au vu des vêtements de la jeune femme, les malfrats locaux se feraient une joie de voler plus que son travail.
Soupirant au vu de l'état de panique de la chercheuse il finit par dire à mi voix.
-Tachez de retrouver votre fichu papier, et je m'assurerai que vous rentriez chez vous en un seul morceau.
Mais par pitié, arrêter de gendre comme un animal, c'est fatiguant
- Domaine de North Odin
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Obeline Serra
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Lautrec S. Seland X Obeline Serra
La voix froide et autoritaire de l'homme, qui se détache du brouhaha ambiant, résonne dans l'esprit tourmenté d'Obeline, comme un coup de tonnerre dans un ciel sombre. Elle se fige, le regard embué de larmes, alors que son cœur martèle contre sa poitrine, résonnant dans le silence pesant qui s'est abattu autour d'eux.
La poigne de Lautrec sur son épaule, aussi glaciale que son ton, la fait frémir. Elle détourne le regard, incapable de soutenir le regard perçant de cet homme dont la présence semble dominer l'espace autour d'eux. ❝ Du calme. ❞ grogne-t-il, sa voix métallique résonnant dans l'air stagnant de la ruelle. Ses paroles sont empreintes d'une autorité indiscutable, trahissant ses origines nordiques. Mais comment pourrait-elle rester calme, alors que son monde semble s'effondrer autour d'elle, emporté par un simple morceau de papier ? Ses lèvres tremblent, luttant contre le flot d'émotions qui menace de les submerger.
Les paroles de Lautrec la percent comme des lames acérées, la ramenant brutalement à la réalité. Elle ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de honte devant son étalage de détresse, exposée au grand jour devant cet étranger impitoyable. Une étincelle de détermination s'allume dans les yeux d'Obeline, malgré la tempête qui fait rage en elle. Elle hoche la tête, serrant les dents pour réprimer les sanglots qui menacent de lui échapper.
❝ Vous avez raison, ❞ murmure-t-elle, sa voix tremblante mais résolue. ❝ Je... je vais le récupérer. ❞ Elle se libère de l'emprise de Lautrec, s'engageant d'un pas déterminé dans la direction indiquée par l'homme. Chaque fibre de son être vibre d'une énergie nouvelle, alimentée par la promesse d'un espoir renouvelé. ❝ Merci ❞ souffle-t-elle à mi-voix, ses yeux croisant brièvement ceux de Lautrec à travers la visière. Il y a dans le regard de la demoiselle une lueur d'appréciation mêlée à une pointe de gratitude. Puis, sans un regard en arrière, elle s'engoufre dans la ruelle obscure, déterminée à retrouver ce précieux morceau de papier avant qu'il ne soit trop tard. Et cette fois, rien ne pourra l'arrêter.
Ses pas résonnent sur les pavés inégaux alors qu'elle se fraye un chemin à travers la foule pressée. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine, guidé par l'urgence de sa mission. Elle distingue bientôt la charrette au loin, se faufilant habilement entre les passants, son regard fixé sur le morceau de papier qui flotte au gré du vent. Ses doigts tremblants s'agrippent à sa besace, son esprit concentré sur le but ultime de sa quête. Alors qu'elle approche de la charrette, une bourrasque soudaine menace de lui arracher le précieux parchemin des mains. D'un geste désespéré, elle se jette en avant, parvenant de justesse à attraper le morceau de papier avant qu'il ne s'envole à jamais. Un soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres alors qu'elle serre le parchemin contre sa poitrine, le tenant comme un trésor précieux. Mais à peine a-t-elle le temps de savourer sa victoire que la réalité la rattrape.
Des ombres sinistres émergent des ruelles adjacentes, leurs yeux luisant d'une lueur malveillante. Obeline sent son cœur se serrer d'appréhension alors qu'elle réalise qu'elle n'est pas seule dans cette ruelle obscure. Elle jette un regard affolé autour d'elle, cherchant une issue, une échappatoire à cette situation périlleuse. Son esprit tourbillonne de pensées chaotiques, alors que la peur menace de la paralyser sur place. ❝ Par la Déesse... ❞
- Terres de Babel
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Lautrec S. Seland
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D'aucuns diraient qu'il se montrait particulièrement discourtois. Et que le code de conduite s'appliquait aussi bien aux autres nobles qu'au commun. Mais au vu de sa nuit précédente, il ne se sentait pas d'humeur à jouer au galant homme.
Sa mémoire le ramena invariablement à son ivrogne de père, qui se donnait en spectacle devant ses sujets, n'hésitant jamais à se mêler à eux comme s'ils étaient du même milieu.
Au moins, sa mère avait su l'éduquer comme il fallait pour un fils de Duc.
Cela dit, là ou il s'attendait à voir la demoiselle baisser les bras, et laisser son avenir s'enfuir sur le toit d'un chariot, elle choisit plutôt de se lancer aux trousses du morceau de papier. Et il regretta presque sa phrase précédente.
Une parole était une parole, et le cendré s'engagea à la suite de la demoiselle, bien que sans sa précipitation.
Ses pas claquaient distinctement sur le pavage usé, les gens s'écartaient en le voyant approcher, conscient qu'il était soit noble, soit mercenaire, et que dans un cas comme dans l'autre, cela n'augurait rien de bon.
Au loin, le chevalier vit la belle récupérer son précieux trésor, mais son regard fut surtout attiré par les ombres qui se dessinaient dans la ruelle, prenant rapidement la forme de malfrat de bas étage.
Visiblement, ils avaient flairés une cible facile, trop bien habillée pour être ici, mais pas assez pour avoir une escorte. Une bonne poire facile à plumée.
Ils ne tardèrent pas à l'encercler, sortant de petites lames de poches qui projetèrent de petits éclats dans la ruelle.
-Et bien ma belle, on s'est perdue ?
Ce serait dommage qu'il t'arrive malheur, alors je te propose qu'on te raccompagne vers chez toi, en échange de ta bourse, c'est plutôt un marché honnête tu penses pas ?
C'était une femme qui avait levée la voix, une femme à la chevelure quasi rasée et crasseuse, qui s'avança jusqu'à la demoiselle, manquant de lui postillonner au visage.
Précisément au moment ou l'un des brigands fut repoussé comme un malpropre, une poigne d'acier se posant sur l'épaule de la malfrat.
-Elle est déjà sous protection, manque de chance.
Je te conseil de passer ton chemin rapidement, si tu ne tiens pas à faire les frais de la concurrence.
Dit il en s'interposant entre la demoiselle et sa tortionnaire, son heaume fermé ne laissant voir que ses yeux dorés qui brillaient d'intensité. On ne pouvait pas dire qu'il dominait la scène par sa taille, mais son armure lui donnait autant de présence qu'un géant, attirant sans peine les regards convoiteux mais nerveux de tout les criminels aux alentours.
Néanmoins, Lautrec ne silla pas, se contenant de poser la main négligemment sur le pommeau de son épée.
-Ce serait vraiment une mauvaise journée s'il vous manquait encore plus de dents à la fin.
Oh pour sur, même ainsi, le noble ne cachait pas son dégout.
-Oh et on a un nobliau en prime, si c'est pas...
La cheffe commença sa phrase, mais n'eut pas le temps de la finir, le gantelet métallique de Lautrec s'écrasant dans sa mâchoire, l'envoyant au sol dans un éclat de dent brisées et de sang.
-Premier avertissement
Gronda le cendré, se tournant vers sa protégée, s'assurant qu'elle allait tout de même bien
Sa mémoire le ramena invariablement à son ivrogne de père, qui se donnait en spectacle devant ses sujets, n'hésitant jamais à se mêler à eux comme s'ils étaient du même milieu.
Au moins, sa mère avait su l'éduquer comme il fallait pour un fils de Duc.
Cela dit, là ou il s'attendait à voir la demoiselle baisser les bras, et laisser son avenir s'enfuir sur le toit d'un chariot, elle choisit plutôt de se lancer aux trousses du morceau de papier. Et il regretta presque sa phrase précédente.
Une parole était une parole, et le cendré s'engagea à la suite de la demoiselle, bien que sans sa précipitation.
Ses pas claquaient distinctement sur le pavage usé, les gens s'écartaient en le voyant approcher, conscient qu'il était soit noble, soit mercenaire, et que dans un cas comme dans l'autre, cela n'augurait rien de bon.
Au loin, le chevalier vit la belle récupérer son précieux trésor, mais son regard fut surtout attiré par les ombres qui se dessinaient dans la ruelle, prenant rapidement la forme de malfrat de bas étage.
Visiblement, ils avaient flairés une cible facile, trop bien habillée pour être ici, mais pas assez pour avoir une escorte. Une bonne poire facile à plumée.
Ils ne tardèrent pas à l'encercler, sortant de petites lames de poches qui projetèrent de petits éclats dans la ruelle.
-Et bien ma belle, on s'est perdue ?
Ce serait dommage qu'il t'arrive malheur, alors je te propose qu'on te raccompagne vers chez toi, en échange de ta bourse, c'est plutôt un marché honnête tu penses pas ?
C'était une femme qui avait levée la voix, une femme à la chevelure quasi rasée et crasseuse, qui s'avança jusqu'à la demoiselle, manquant de lui postillonner au visage.
Précisément au moment ou l'un des brigands fut repoussé comme un malpropre, une poigne d'acier se posant sur l'épaule de la malfrat.
-Elle est déjà sous protection, manque de chance.
Je te conseil de passer ton chemin rapidement, si tu ne tiens pas à faire les frais de la concurrence.
Dit il en s'interposant entre la demoiselle et sa tortionnaire, son heaume fermé ne laissant voir que ses yeux dorés qui brillaient d'intensité. On ne pouvait pas dire qu'il dominait la scène par sa taille, mais son armure lui donnait autant de présence qu'un géant, attirant sans peine les regards convoiteux mais nerveux de tout les criminels aux alentours.
Néanmoins, Lautrec ne silla pas, se contenant de poser la main négligemment sur le pommeau de son épée.
-Ce serait vraiment une mauvaise journée s'il vous manquait encore plus de dents à la fin.
Oh pour sur, même ainsi, le noble ne cachait pas son dégout.
-Oh et on a un nobliau en prime, si c'est pas...
La cheffe commença sa phrase, mais n'eut pas le temps de la finir, le gantelet métallique de Lautrec s'écrasant dans sa mâchoire, l'envoyant au sol dans un éclat de dent brisées et de sang.
-Premier avertissement
Gronda le cendré, se tournant vers sa protégée, s'assurant qu'elle allait tout de même bien
- Domaine de North Odin
- Partenaire : NameNiveau : LV 1 ÉPÉE (VIT)Citation : Hello Une citation de votre choix. Utiliser BBCode pour éditerInventaire : Potion +10PvsEXP : 0/0MVT : 4RES : 3DEF : 6MAG : 8ATQ : 11HP : 28Emploi / loisirs : Mercenaireâge du perso : 28 ansMagie ou Emblème : Emblème MinimalisLocalisation : Terres de BabelIcone :Messages : 17Gold : 103
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