Sun B. Adda
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Sun Bao Adda
21 ansMasculinPapa lui cherche une femme
Terre de BabelHéritier du Duc Adda
"I Gotta Feeling""
apparence
informations générales
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Surnommé le Chow Chow - Ou le Lion d’Adda - Particulièrement maladroit - Déchire souvent ses vêtements par inadvertance - Fils à sa maman - Très cultivé, capable de sortir des phrases des plus sages, mais son impulsivité et sa spontanéité font qu’on le croit stupide - Il faut dire qu’il apprend par essais-erreurs - Téméraire, à dire vrai, ne prend conscience des risques qu’après coup - A le rire facile - Le bonheur facile aussi - Très chatouilleux - Aime qu’on caresse ses cheveux - Mange comme 15 - La pomme est son fruit préféré - Mais pas les pastèques, il a peur que les pépins poussent dans son ventre - N’est pas anxieux pour un sou - Tendance hyperactive (étourdi, impulsif, ne tient pas en place) - A cause de sa taille et sa masse, chevauche un percheron - S’il y a des rumeurs à son sujet, soit on évite de les dire en sa présence, soit Sun ne les a tout simplement pas entendues - Les objets du quotidien ont intérêt à donner du leur s’ils ne veulent pas finir brisés par les mains énormes de Sun - Quand son père ne veut pas sortir de son bureau, Sun l’en arrache par la force - Son serviteur est sa mémoire vivante (Seigneur, n’oubliez pas votre arme, vous avez une réunion à 16 h) - Très investi dans la politique bien que ses opinions ne rejoignent pas toujours celles de son père - Passionné d’histoires, rêve de lire tous les livres du monde, mais sait qu’il n’en aura jamais la patience - Très gêné quand on parle d’amour, de relations ou autres - Pourtant, se montre cordial, souriant et particulièrement bien élevé en présence du genre féminin - Se décompose à la moindre tentative de charme - Ne sait pas si c’est une bonne chose de ne pas être marié à son âge - Rêve d’une famille très nombreuse - Après avoir cassé plusieurs cordes d’arc et quelques épées, on lui préfère une hache - Connu pour son sourire et sa bonne humeur - Depuis quelques mois, est parfois plus renfermé - A été un peu un père de substitution pour ses adelphes quand son père était absent (leur a fait une cabane, a été leur cheval plus d’une fois…) - Reste très joueur, adore chahuter - Mord la vie à pleines dents - A de discrètes poignées d’amour d’ailleurs - Dans le déni de son orientation sexuelle - Ne sait pas mentir - S’énerve très rarement mais ses colères marquent les mémoires - A amplement la force de soulever un homme hors du sol et ne se prive pas pour le faire - Rentre dans les murs et les meubles, en a tellement l’habitude que ça ne suffit plus à le ralentir - Ses pieds dépassent un peu de son lit, il a pris l’habitude de dormir roulé en boule - Se réveille difficilement le matin - A une vieille peluche en forme de lapin sous son oreiller
- Ton pseudo : Maryel
- Age : 30 ans
- Comment as-tu connu le forum ? Je suis modoooo, de base c’était par du bouche à oreilles !
- Ce que tu en penses ? Vu que je fais un DC, c’est que je m’y amuse bien 8D
- Autres choses à rajouter ? Toujours heureuxse d’être parmi vous !
- Code règlement : Code validé par la Déesse ♡
caractère
Sun est un homme très porté par ses valeurs. En tant que Noble, il a pour devoir d’assurer la sécurité de son peuple. En tant qu’Héritier, il a pour devoir de veiller sur sa famille. Le jeune homme a fait de ces valeurs, la raison même de son existence. Il aime la droiture, la franchise, la capacité à assumer ses mots et ses actes. Il aime être un symbole, pour ceux qui l’entourent : être un chêne qu’aucune tempête ne pourra renverser, être le soleil qui brille, quand le ciel est ombragé. Pour lui, les fautes, les échecs, ne sont que l’occasion d’apprendre et d’avancer. Il déteste la lâcheté, les hommes qui se cachent derrière les autres ou des excuses plutôt qu’assumer les conséquences de leurs actes. Il exècre l’irrespect, le dédain et le mépris, les manigances et les manipulations, les mensonges et la trahison. Il déteste le faire semblant et l’hypocrisie.
Il aime les pommes, les plats lourds et nourrissants, qu’on passe une brosse dans ses cheveux épais, les sourires qui s’échangent, les saluts et les rires, il aime traverser les couloirs en courant, soulever sa famille ou ses ami.es dans ses bras pour les faire tournoyer, s’entraîner auprès des hommes qu’il va un jour diriger.
Il déteste les longues heures passées à étudier, sous le regard agacé de son précepteur, les noeuds dans ses cheveux, l’obscurité qui tombe bien trop vite, la violence gratuite des hommes, la méchanceté et la cruauté, la toute puissance qui sert à assouvir plus qu’à protéger.
Que demander de mieux ? Il a un père, une mère, des frères, des soeurs, un serviteur, la santé, la richesse, la liberté. Tout ce qu’il peut demander, il peut l’obtenir. Il a conscience de sa chance et remercie chaque jour la Déesse de lui avoir accordé tant : en réponse, c’est à lui de donner tout ce qu’il peut, pour faire de ce monde un monde meilleur. Un monde, où tout un chacun pourra vivre et exister, sans craindre pour sa sécurité.
La seule chose qu’il voudrait changer, serait peut-être de varier sa taille à volonté ! Être grand quand cela est nécessaire, et parfois, redevenir assez petit pour se réfugier dans les bras de sa mère ou dans la cabane, auprès de ses soeurs et frères.
Il y a aussi quelque chose, qu’il aimerait changer. Quelque chose, dont il ne parle jamais, qu’il n’avoue pas, qu’il garde, bien caché, au fond de son être.
Un amour qui n’aura jamais, lieu d’être.
L’honneur : la dignité morale, incluant le respect de soi et de l’autre, le respect de la parole donnée.
L’égalité : homme, femme et autre, sont tous égaux à ses yeux, qu’ils soient nobles ou roturiers. La société a décidé que certains devraient être supérieurs à d’autres, par souci de commodité ou d’organisation : mais il considère qu’il sert son peuple plus qu’il ne sert sa personne. Il est leur égal, il est leur représentant.
La résilience : tout ce qui le fera trébucher, ne le fera pas tomber. Apprendre de ses erreurs, guérir de ses blessures, accepter la déception et la frustration, mais ne jamais, jamais s’arrêter, toujours avancer, sans un passé pour le freiner, sans un futur pour l’entraver. A ses yeux, il n’y a pas d’obstacles : seulement des solutions à trouver.
Le détachement : n’accorder aucune attention à ce que l’on vit ou ce que les autres endurent, Sun y voit du désintérêt, du mépris, de la négligence. Il se demande parfois, si son père s’est détaché d’eux par manque d’amour, manque de temps, un choix qu’il comprend mais qui reste pourtant source d’une certaine souffrance. Il n’est pas le plus à plaindre : il est l’aîné. Mais il culpabilise vis à vis de ses frères et de ses soeurs.
La notoriété, il n’y accorde aucune valeur. L’important est d’agir selon ses valeurs plus que pour se faire connaître… La gloire, ne lui apporte rien, les êtres sont mortels, son histoire se terminera le même jour où sa vie se conclura.
La discrétion. Ah bon, vous étonnez vous ? Eh bien oui. La discrétion. Il l’a très vite abandonnée, celle là.
Bien sûr qu’il les aime. L’un est son père, l’autre, la terre qu’il a jurée de protéger devant la Déesse. Yu-Seong est un homme exemplaire. L’on vante ses qualités diplomates, son Peuple est ravi, il veille à offrir aux Nobles comme aux Roturiers, la même attention. Un homme à l’esprit vif, à l’humour incisif, cultivé et consciencieux, dévoué à sa tâche. Un homme de pouvoir.
Un père.
Un modèle. Il a appris à le connaître au travers des yeux de sa mère. Par son amour, elle a dessiné de lui un portrait sans défauts, et les rares accrocs sur la peinture, ne le rendaient que plus attachant. Il se fait rapidement du souci, il est très dévoué à son travail.
Mais avec le temps, en vieillissant, les yeux et les oreilles de Sun, ont découvert bien d’autres œuvres. Moins glorifiantes. Plus inquiétantes. Des rumeurs, sombres, que Sun a longtemps voulu ignorer ; quitte à plaquer ses mains contre ses oreilles, fermer les yeux, pour ne rien savoir. Jusqu’à prendre conscience qu’il serait le prochain héritier.
Qu’il serait, d’ici quelques années, le Duc Adda.
Et que ce que son père allait semer, il allait devoir le récolter.
Alors qu’il n’a pas ses qualités pour s’y confronter.
Le Duc a semé des vignes et tout ce qu’il a, c’est une hache pour les déraciner. Il essaye d’apprendre de lui, mais ses méthodes ne conviennent pas à son caractère. Et face à ses responsabilités qui s’accroissent, Sun a un instant baissé les bras : jusqu’à décider de prendre sa vie à pleines mains.
Depuis quelques semaines, Sun a mis un peu de distance avec son père. Plus réservé, l’humeur plus sombre, n’osant pas encore aborder tous les sujets qu’il entend - n’osant pas, mettre un coup de pied dans cette bombe qui finira bien par exploser.
Mais peut-être vaut-il mieux, qu’elle explose dans sa gueule que dans celle d’autre ? Au moins, son père ne l’exécutera pas. N’est-ce pas…?
Il n’a rien à y redire. Pour l’instant, le peuple se porte bien, personne ne manque de rien. A part les enfants qui manquent de leur père.
Mais il n’apprécie pas vraiment ce qu’on lui laisse sous entendre ; face à ceux qui se contentent d’allusion, Sun tape du poing sur la table, mais personne n’éclaircit ses propos. Tout ce qu’il a, ce sont des fragments de vérité, glissés ici et là, des morceaux, qui n’ont aucun sens et qu’il ne sait pas comment rassembler.
“Mon petit soleil”, “mon trésor”,”mon roudoudou” par maman. “Fils”, “Filston”, “Le Poteau”, “La grande perche”, "ma petite dinde" par papa.
“Chow Chow”, par les ami.es.
“Le Pilier”, “Le Lion d’Adda”, “Seigneur”, “le crétin” par les autres.
Il craint de décevoir son père. D’être incapable de régner correctement sur son Duché. Qu’il n’ait pas l’étoffe d’un dirigeant. Il sait pertinemment qu’il ne sera pas comme son Père, et qu’aujourd’hui, le peuple est satisfait de Lui. Mais son peuple, parviendra-t-il à le défendre, à les entendre, à satisfaire leurs demandes ? Aura-t-il, le temps, l’amour, les convictions et la fermeté nécessaires pour y parvenir ?
Il a peur, de ne pas être à la hauteur, mais cette peur le motive dans ses apprentissages, à explorer l’histoire, à s’intéresser aux différentes manières de gouverner.
Il accepte l’idée, de ne pas être le fils parfait : il est ce qu’il est, et ne pourra jamais correspondre au moule dans lequel on aimerait le mettre. Mais il espère que son père parviendra à lui offrir assez d’amour, pour l’accepter à ses côtés malgré leurs différends.
Il a déjà craint d’être déshérité malgré tous ses efforts pour gagner sa fierté. Malgré tout ce qu’il donne, pour être digne de son rang. Ces heures passées à étudier, à s’entraîner, à s’efforcer de contenir son impulsivité.
Il n’a pas peur de la trahison, des assassinats, bien que la mort ait déjà tant de fois effleuré les siens : c’est avec un certain fatalisme qu’il dit qu’elle peut frapper à tout moment. Et c’est peut-être ce pourquoi il dédie son existence à se satisfaire de ce qu’il a, à se réjouir de ce qu’on lui donne.
Il a peur que d’autres meurent par sa faute, par sa passivité ou son inaction, par son ignorance.
Il a peur que son secret ne se sache, de voir la déception ou le rejet sur tous les visages, de perdre tout ce pourquoi il s’est battu.
Il croit en elle. En son amour pour le Monde. Il la remercie chaque matin et chaque soir, pour tous les miracles qu’elle offre à ces terres : un soleil qui se lève, une nuit reposante, des oiseaux dans le ciel, de l’eau qui court sur terre, des vivres à portée de mains, des paysages magnifiques.
Il le redoute. Dans les ombres des hommes, au plus profond de leur coeur, se tapit toujours un fragment de la Calamité. C’est ainsi qu’il voit, ceux qui abusent de leur puissance pour nuire aux plus faibles, ceux qui se servent de la peur et de la violence pour assouvir leur autorité. Face à eux, Sun se dressera.
Car sa force sert à protéger. Pas à soumettre.
Son avis est particulièrement partagé. Une grande part en lui, apprécie leur vaillance et admire les convictions qu’ils défendent. S’il n’avait pas eu Yu-Seong Daeshim comme père, il les aurait rejoints sans une once d’hésitation. Mais son rang d’héritier et la grimace qu’il croit deviner sur les traits de son père le convainquent de garder son avis pour lui, voire d’éprouver une certaine méfiance à leur égard : pour que son père se méfie d’eux… Ont ils fait quelque chose de mal ? Peuvent-ils présenter un danger ?
Sun apprécie le Domaine de North Odin, pour son froid et ses méthodes souvent pragmatiques pour résoudre les conflits. Ces terres abritent de puissants guerriers et l’on dit qu’ils savent être des plus chaleureux.
L’Empire Nuhoko abrite ses origines : Sun éprouve beaucoup de curiosité à son égard. Il est toujours admiratif de la beauté de ses habitants.
Il se méfie du Royaume du Pharaon. L’idée même de l'esclavagisme lui met la chair de poule de savoir que Babel leur doit peut-être une dette l’horripile particulièrement. Il ne comprend pas réellement l’idée de la reconnaissance. A ses yeux, ce qui est donné est donné.
Son but serait probablement d’évincer toutes menaces qui mettent en péril son peuple. Et s’il doit lui-même se destituer de son titre pour le donner à un membre de sa fratrie plus apte à régner que lui, il le fera. Pour autant, Sun souhaite tenter sa chance et donner tout ce qu’il a pour veiller au bonheur de son peuple. Et à la protection de sa famille.
Son rêve serait de pouvoir avouer un jour ses sentiments à la personne qu’il aime - mais il a déjà fait une croix sur cette possibilité.
Histoire
5 Sirius de l’An – 21
Sun naît.
L’on dit que la sage-femme aurait lâché un « Oh Déesse, c’est une dinde ?! » à la vision du corps pas si frêle du bambin. Les rumeurs d’ailleurs, ne précisent pas ce qu’il est devenu d’elle suite à ce commentaire.
En effet, l’enfant est déjà d’une corpulence impressionnante ; mais sa mère l’a longtemps gardé contre son sein, saisie d’un rire soudain. Heureuse, que son fils et elle aient survécu probablement, embrassant son front à de nombreuses reprises.
Dès son premier jour, Sun fut entouré de sourires.
L’An – 20
Ses premiers pas arrivent bien trop vite.
Et l’enfant charge, la tête la première. Les chutes, les murs, les bras de sa mère, la course de son père, rien ne freine l’entêté. S’il a décidé de courir après le papillon, le voilà déjà bondir sur ses pieds, enchaîner les pas, foncer sans réfléchir. Les gamelles ne le découragent pas. Son père, déjà, retient son souffle dès qu’il le voit s’élancer.
Et si le sang coule, il suffit d’un baiser de maman pour que l’enfant reparte.
Le monde n’a qu’à bien se tenir. Sun arrive.
L’An – 17
Ta petite sœur ou ton petit frère ne va pas tarder à naître.
Les yeux bruns sont posés sur le ventre rond. Curieux, Sun y dépose finalement ses mains à son tour.
Ses yeux se lèvent vers ceux de sa mère. Un sourire confiant éclaire son visage poupon, aux grosses joues.
Ne t’inquiète pas, maman. Je vous protégerai tous les deux, jusqu’à ce que papa rentre.
Elle rit, caresse tendrement sa tignasse brune. Sun frotte sa tête contre ses doigts, puis repose sa tête contre son ventre.
Quand tu seras né.e, on ira jouer tous les deux. Je nous ferai une jolie cabane !
Assure Sun d’un sourire.
Et déjà, il tient parole.
Quand Maman perd les eaux et qu’elle doit se tenir aux draps, l’enfant n’hésite pas un instant. Sans enfiler ses chaussures, il se précipite en dehors de la chambre, il hurle de toute la force de ses poumons. Le médecin a à peine le temps de saisir ses outils : déjà, l’enfant empoigne sauvagement son bras et l’entraîne jusqu’à la chambre.
Pao-Lin voit le jour.
Elle est toute petite, comparée à lui. Sun ne veut pas la tenir. Les larmes aux yeux, il remue la tête de droite à gauche, il a peur de la laisser tomber, de lui faire mal, mais maman a confiance. Maman le fait s'asseoir contre lui, entoure ses épaules d’un bras rassurant et lui confie le trésor au sein de ses bras.
Sun la contemple, ses yeux bruns croisent les siens, verts. Verts comme une belle forêt, comme l’herbe, et le grand-frère sourit lorsqu’il la voit.
_ Bonjour, petite chouquette…
Son dessert préféré. Ses lèvres se reposent simplement sur le front du bébé.
_ Je m’appelle Sun ! Je suis ton grand-frère !
Se présente-t-il.
_ Je suis content de te voir !
L’An – 15
Les enseignements ont commencé, déjà. Manier l’épée, mais il préfère la hache. Il apprend à lire, à calligraphier. Il lui est difficile d’écouter les leçons, mais Sun s’y plie docilement, s’efforce d’apprendre. Sa mère l’entraîne tous les soirs, le félicite d’un baiser sur le front ou d’une caresse dans ses cheveux. Elle lui dit que papa sera fier de lui.
Alors Sun travaille, d’arrache-pied. Il doit être un modèle, pour Pao-Lin, il doit être parfait, pour son père.
Sa mère, elle, l’aime déjà comme il est.
A cet âge, Sun commence à côtoyer les autres. A se confronter aux regards. Aux rumeurs.
L’enfant lui-même est bien accepté. On vante sa force, son endurance, la beauté de son regard, ses habits déjà trop courts qui témoignent de poussées de croissance indéniables. L’on est charmé par son sourire et ses bonnes manières, par son rire et sa bonne humeur. C’est un enfant qui bouge beaucoup, toujours prêt à aider ou à jouer, qui aime le contact avec les autres.
Mais ce n’est pas sans risques.
Car il découvre, que les gens ne sont pas tous aimants envers sa famille. Certains se moquent de son père ou de sa sœur. Des rumeurs parviennent à ses oreilles.
Sun a toujours été un petit garçon placide, qui se contente de grimacer quand sa mère tire sur ses nœuds ou quand sa sœur fait ses dents sur ses doigts. Qui râle lorsqu’il est mécontent et va bouder dans sa chambre.
Personne n’était préparé à une telle colère.
Le pied qui frappe violemment le sol, les poings qui se serrent, la voix qui éclate. Sun, bien campé sur ses jambes, fait front. Les sourcils froncés, ses yeux d’or, embrasés, il exige, du haut de ses 6 ans, excuses. Faisant un tel tintamarre que sa propre mère abandonne sa broderie, qu’elle descend les escaliers, qu’elle entoure le corps de son fils, de ses bras aimants. Sans pour autant freiner, la rage qui vient de l’animer.
Il ne s’apaise que lorsque les excuses lui ont été données.
L’An – 13
Papa, papa est blessé.
Papa est dans un lit, pâle, si pâle qu’on ne le distingue plus des draps. Comme mort.
Maman pleure. Ses frères et sœurs, pleurent. Et lui aussi.
D’énormes gouttes roulent sur ses joues. Il renifle, frotte ses yeux, n’ose pas visiter son père, par peur de faire trop de bruits, qu’avec ses grosses mains, il ne lui fasse mal. L’enfant, ne se sent pas adroit avec son corps balourd, il a conscience que sa voix porte, se dit qu’il va peut-être aggraver l’état de son père, qu’il…
Mais face à sa famille effondrée, Sun est saisi d’un acte de courage. Défiant l’autorité des médecins voire celle de son propre père, l’enfant se faufile jusqu’à sa chambre, parvient à entrouvrir la porte et murmure simplement.
_ Soigne toi bien papa, je vais les protéger. Reviens quand tu pourras : on t’attend !
Les protéger. C’est son devoir d’héritier.
Car cette responsabilité lui est déjà donnée. Si son père meurt, il lui succèdera.
C’est un poids énorme sur les épaules du petit. Et parfois, il se sent ployer. Envahi d’une angoisse qui le prend à la gorge, qui lui coupe le souffle, l’impression que le monde s’écroule. Sans son père, sans son modèle, que va-t-il faire ? Sans ses conseils, sa guidance, son expérience, serait-il capable de diriger ?
L’enfant voit alors ses adelphes, si petits, si fragiles, vers sa propre mère, qui essuie ses yeux rougis. Et qui trouve encore la force de sourire à ses enfants. Pour elle, pour eux, Sun ravale ses larmes. Il fronce les sourcils. Et malgré le fardeau qui écrase son dos, il serre les dents et redresse les épaules.
Maman n’est pas dupe. Maman, souvent, le prend dans ses bras : embrasse son front, le réconforte. Son amour lui donne toute la force dont il peut manquer, et le courage d’accepter ce qu’il n’a pas pu changer, ce dont il n’a pas pu le protéger.
Ce n’est pas de sa faute, il n’est pas responsable, et en quelques mots, elle libère son esprit de toute culpabilité.
Il s’accroche à cette promesse qu’il a faite, à ce père qu’il veut rendre fier, à ses frères et sœurs à qui il veut offrir, la sécurité, à cette mère à qui il veut rendre, tout ce qu’elle a donné.
L’enfant met de côté des détails pourtant énormes, comme l’assassinat perpétré, par son propre oncle - ça fait partie de ces choses auxquelles il ne veut pas penser. A quoi ça sert, de toute façon ? Le mal est fait et l’homme n’est déjà plus de ce monde.
Il se dit que la Calamité a dû manger un peu de son cœur.
Qu’elle l’a possédé.
L’An - 10
Sun est assidu dans ses apprentissages.
Son précepteur ne trouve presque plus rien à redire à sa calligraphie ! Mais s’exaspère de son impatience. Le jeune homme n’aime pas rester sur place, ne supporte pas d’avoir les fesses sur une chaise plus d’une heure. Il le juge même ! Turbulent ! Car le garçon ne tolère pas les exigences trop sévères de son éducateur.
Il est même arrivé qu’il prenne la fuite par la fenêtre de classe, ou qu’il décide soudain d’aller se défouler dans le couloir. Pour revenir, les joues rougies et un grand sourire aux lèvres, comme fier de sa bêtise ! Agacé, l’homme aurait pu probablement abattre sa baguette sur les épaules du garçon, s’il ne craignait pas de les voir aussi solides - et d’endurer le courroux du Duc.
L’homme se montre particulièrement dur dans la correction de ses écrits, pour autant, Sun ne se décourage pas. Il essaye d’améliorer, de perfectionner son art, il se plie même aux cours de magie, aux cours de physique, d’astronomie, de politique. Mais souvent, il s’égare, rêvasse.
Il y a quelque chose chez ce garçon, dans son incapacité à se concentrer, dans cette tendance à agir, qui attire l’attention. Une tendance à l’opposition, à fuir l’autorité, à préférer la liberté. Une neuro-divergence, que les sciences de l’époque n’expliquent pas : face à son hyperactivité, des traitements sont donnés, mais rien ne fait effet.
Ce qui marche, c’est laisser au jeune homme l’occasion d’aller se défouler. Sa mère demande à ce qu’il ait droit à de nombreuses récréations, où il perfectionne sa maîtrise de la hache et la cavalerie.
Ces idées permettent au potentiel réel de son fils de s’épanouir.
Aussi distrait soit-il, il est investi et apprend de chaque erreur.
L’An - 9
Grand-Père meurt, et Petite-Soeur manque de se tuer.
Sun est assis sur son lit. Les pieds posés sur le parquet, les coudes sur ses genoux, le jeune homme a le dos courbé, les yeux fixés sur les veinures.
Leur oncle s’est suicidé, leur père a failli mourir.
La mort est de partout. Partout autour d’eux.
Et que peut-il y faire ?
Sa volonté, ses efforts, il a l’impression que tout ce qu’il fait est insuffisant.
Il n’est pas satisfait de ce qu’il fait, il l’est encore moins, de ce qu’il n’arrive pas à faire.
Il déteste l’idée, d’avoir prononcé ces mots et de n’avoir pas su leur rendre honneur. Il se trouve si faible, si bête, tout en gueule et en poings, et pourtant, il n’arrive à rien ! Qu’aurait-il donné, pour brûler à la place de Pao-Lin ? Pour être la Cible de l’assassinat qui visait son Père ? Pour convaincre son Oncle que tout aurait pu être différent, lui dire de se tourner vers la Déesse ? Est-ce que ses bêtises, son impatience, son impertinence, ont vaincu son Grand-Père ?
Du haut de ses 12 ans, Sun se sent défaillir.
Pour la première fois de sa vie, l’enfant perd sa force : il pâlit, reste accroché au bras de sa mère, sourit faiblement à sa fratrie. Il baisse le regard, s’isole, n’ose plus jouer avec les autres. Ses devoirs sont parfois tâchés d’encre, de larmes que l’enfant écrase. Il tente de les effacer, sans y parvenir. Il se sent si petit, dans ce monde avec ses dangers, si grands.
Alors il donne tout ce qu’il a, dans ses entraînements. Ses coups gagnent en violence, tant et si bien qu’il finit par blesser l’un des soldats. Face au sang, aux cris, Sun sursaute, ses yeux s’écarquillent et il prend la fuite. La hache au sol, bousculant tout ce qu’il trouve sur son passage, il disparaît et sème quelques heures la panique dans le Duché.
C’est un écuyer qui le trouve, assis dans la paille, près des chevaux.
L’écuyer et l’héritier ont échangé quelques mots.
L’écuyer a perdu sa mère, son père, il est seul responsable de sa petite soeur. S’est-il senti coupable, lorsqu’elle a trébuché, lorsqu’elle s’est égratignée les genoux ?
Oui. Oui, il se sentait responsable. Mais l’on ne peut pas avoir, d’yeux et de mains partout, l’on ne peut pas, sauver tout le monde, a répondu l’écuyer.
Le coeur brisé, Sun a baissé la tête et essuyé ses larmes.
L’écuyer a posé une main sur son épaule.
Nous ne pouvons rien faire, face au destin. Mais nous sommes tous maîtres, de nos faits et gestes. Tu ne peux pas les sauver : mais tu peux donner tout ce que tu as pour les aider, pour les soutenir, les encourager, les protéger. Et s’il arrive quoi que ce soit, ce n’est pas de ton fait, c’est seulement, tout un ensemble de conséquences, face auxquelles tu ne peux rien faire, à part, t’adapter. L’important est de faire de son mieux, de donner, tout ce que tu as, de ne pas avoir de regrets.
Si ta soeur s’est blessée, montre que tu es présent, que tu restes là pour l’aider. Si elle a mal, cherche à la soulager, si elle cherche à s’isoler, reste à ses côtés. Montre lui, que tu es présent, sans l’envahir. Et fais ça, pour tout le monde.
Sun a fixé l’écuyer avec de grands yeux. Puis a souri, timidement, faiblement.
_ Je crois que je vais commencer par dire au garde que je suis désolé…
L’enfant se redresse. L’écuyer et lui se serrent la main.
L’An - 7 jusqu’à L’An - 6
Étourdi, le jeune homme perd ses affaires, oublie ses devoirs, part parfois sans son sac. Un serviteur lui est finalement attribué. Ils n’ont que quelques années de différence. Ils s’entendent bien.
L’un pense, alors que l’autre agit. L’un se souvient, alors que l’autre, oublie.
Il devient son pense-bête, son rappel, son allié, son ami. Le garçon est discret, plutôt renfermé, peu expressif, mais pouffe souvent des imbécilités de son comparse. Car Sun fait parfois quelques bêtises. Il grimpe sur les arbres, se décide à construire une cabane pour ses adelphes, il va parfois provoquer plus fort que lui, endure les défaites en serrant les dents. Ego parfois malmené, le rend parfois grognon et irritable, mais tout passe avec un bon jus de fruits, une brioche ou autre sucrerie.
Certains jugent l’esprit de l’héritier vide. Alors qu’il est en réalité empli de tant de pensées. Ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il sent, ce qu’il pense, il pourrait perdre des heures à contempler ce qui se passe en lui, mais cette agitation fourmille dans ses membres, ça chatouille dans les doigts et sous les paumes des pieds, l’envie, le besoin, de bouger.
L’adolescence le fait grandir, son corps potelé, développe une musculature épaisse. Imperfections de peau lui font honte, mais sa soeur les efface sous ses produits magiques. Plus d’acné ! Enfin si, il en reste un peu, mais grâce aux découvertes de Pao-Lin, le jeune homme arrive à cacher ce qui le gêne.
Il découvre les regards, il découvre, le désir, ça commence parfois, en chaleur sur ses joues ou dans son ventre, quand il aperçoit certaines formes ou que son serviteur rit.
L’An - 5
Sun a offert son aide à quelques personnes du marché.
Le garçon devient homme. Il n’y a plus tant les rondeurs de l’enfance, mais une musculature développée renforcée d’une taille épaisse. Ses longs et très épais cheveux sont à présent rassemblés en une queue de cheval, toujours haute, bien qu’elle reste parfois indisciplinée.
L’héritier est toujours accueilli d’un sourire, d’un salut, les femmes s’attardent parfois sur son minois. Et lui, baisse timidement les yeux face à leur regard.
Lui et sa soeur sont sortis en compagnie de quelques gardes. Elle voulait faire quelques achats, et lui avait besoin de se changer les esprits.
Marcher dehors lui fait du bien et son regard s’attarde un instant sur la silhouette longiligne et gracile de son serviteur. Le jeune homme emplit son panier de quelques vivres et, croisant son regard, lui offre un sourire. En réponse, Sun sourit légèrement à son tour et sent quelques rougeurs monter à ses joues.
Jusqu’à ce qu’un cri lui fasse lever les yeux.
Ils sont 5. Deux sont en prises déjà, avec les gardes.
Pao-Lin hurle. Son petit bras, maintenu par la main gantée d’un des voleurs, qui plaque son autre main sur ses lèvres, qui écrase son visage, sous ses larges doigts. L’homme la tire en arrière, ses pieds minuscules, heurtent les dalles, une de ses chaussures se défait.
Les gardes tentent d’aller jusqu’à elle, mais les voleurs s’interposent. Le visage goguenard, provocateur, ils défient ouvertement les gardes qui tentent de les contourner, pour atteindre au plus vite Pao-Lin.
Jusqu’à ce que les gardes soient soudain renversés comme de vulgaires quilles. Les voleurs clignent des paupières, par réflexe, l’un recule, l’autre se jette en avant, sa dague volant vers l’épaule de l’héritier. La pointe de la lame déchire le vêtement, se plante de quelques centimètres dans la chair, avant qu’une résistance ne surprenne l’agresseur. Une main s’est fermée sur son poignet. A peine a-t-il le temps de le réaliser, qu’un poing s’abat dans sa face. La brutalité de l’impact est telle que Sun croit s’en briser les jointures, s’en déboîter l’épaule, mais ce n’est rien d’autre que le déchaînement de toute sa puissance. Sans un son, le voleur s’écroule déjà à ses pieds.
Le deuxième, armé de sa hache, va pour fondre sur l’héritier mais cette fois, le garde s’interpose, parvient à repousser son adversaire. Sun court, suivi de près par son serviteur qui s’est armé de sa propre dague, du garde, mais personne n’a l’allonge du Pilier. Sa masse lancée à toute vitesse n’a aucune difficulté à renverser tout obstacle matériel ou humain, cette fois, il ne prend pas la peine de s’excuser.
_ Seigneur, prenez votre arme, glisse le serviteur d’une voix douce, cherchant à effleurer sa main.
Sun ne l’entend que d’une oreille. Ses yeux fixés sur l’homme qui tient sa soeur.
Ses yeux.
Son visage si expressif, ne laisse plus rien paraître. Ses yeux, ne sont pas froids, pas enragés, ils sont d’un vide effrayant.
Sun se saisit d’une caisse, qu’il balance de toutes ses forces sur l’un des voleurs, des gardes les rejoignent, arrêtent la course des kidnappeurs. Ils font l’erreur de s’arrêter, celui qui tient Pao-Lin, d’une main tremblante, effleure le couteau à sa propre hanche, hésitant probablement à se servir d’elle comme otage…
L’hésitation est fatale.
La main qui se referme sur son crâne le tire en arrière. Une main, dont les ongles pénètrent la peau, empoignant non pas les cheveux, mais directement le crâne. Le voleur, par réflexe, lâche Pao-Lin : son serviteur la prend dans ses bras, se réfugie derrière les gardes qui s’approchent.
Mais aucun n’a eu le temps d’intervenir.
Le Lion Adda a sorti ses griffes.
Des voleurs, il n’en reste rien. Rien qu’un mauvais souvenir dans l’esprit de Pao-Lin, qu’une cicatrice sur l’épaule de son frère. Rien que du sang dans les ruelles.
L’An - 3
Des rumeurs, cela fait déjà plusieurs femmes que le Duc congédie. A ses yeux, aucune encore ne mérite son fils.
Sun n’en dit rien. Il se doute que son père prendra probablement la meilleure décision. Il veille à toujours se montrer courtois, poli, attentionné, envers les demoiselles qui se présentent. Courbe l’échine, embrasse leurs doigts, prend des cours pour trouver les mots, l’attitude, pour les séduire, et il y parvient s’il le désire.
Mais Sun réalise qu’aucune d’entre elles ne parviennent à lui donner envie, de passer sa vie à leurs côtés.
Il n’en parle à personne. Et il ment probablement pour l’une des premières fois de sa vie, lorsqu’il répond à ses parents, qu’il les trouve toutes belles, intéressantes, captivantes. L’amour se développe n’est-ce pas ? Il se dit que pour sa famille, pour leur honneur, il est bien capable de se convaincre qu’il aime ! Il suffit de sourire, de tenir la main, d’embrasser, de… OUARGH. Comment peut on mentir sur ces choses là ?!
Sa mère devine ses grimaces. Il ne peut rien lui cacher.
Mais jamais, elle ni Père, ni frère ni soeur, ne sauront. Que Sun a trouvé l’amour, qu’il le ressent déjà tous les jours. Pour une personne qu’il n’a pas le droit d’aimer. Par leurs titres respectifs et leurs genres.
Le serviteur ne semble rien savoir, ou fait celui qui ne se doute de rien. Et Sun n’ose rien lui dire. Ils se contentent de plaisanter sur les réticences du Duc à le marier, d’imaginer ensemble, à quoi ressemblerait l’épouse rêvée. Sun ne se fait pas d’illusion : il est sûrement le seul bizarre à aimer… un homme.
Cette honte se plante au plus profond de ses entrailles.
Et ça, il arrive à le cacher.
Probablement car il VEUT croire qu’il aime les femmes, mieux, qu’il AIMERA la femme qu’on lui donnera. Il en est capable, non ?! Ce n’est pas dur, d’aimer ! Il aime tant de choses dans la vie ! Les pâtisseries, le soleil qui se lève, les entraînements, rire avec ses adelphes, passer du temps avec sa mère, mettre ses mains dans la rivière. Ca ne sera pas dur, de trouver de quoi apprécier chez son épouse.
Sun essaye de se convaincre, qu’il sera comme son père : un homme hétérosexuel, épris de sa dulcinée. Il se le répète comme un leitmotiv.
Mais le fait qu’il perde ses moyens dès qu’on le charme, ne joue pas vraiment en sa faveur - ça et le fait qu’il ait du mal à se souvenir des noms et des titres de toutes les prétendantes.
Ignorer ça, et les rumeurs sur son père, devient de plus en plus compliqué. Sun vieillit, et devient légèrement moins impulsif : il lui arrive parfois de réfléchir et de réussir à contenir certaines impulsions. Comme celle de plaquer son serviteur quand il l’effleure ou de taper du poing sur la table quand son père lui ment. Il le devine, sans savoir, si c’est son esprit qui lui fait des tours, le regard de sa mère, ou son rire trop sonore, si c’est juste, les hormones qui finissent de bouillonner.
Sun, n’est pas si bête. Quand il sait que quand Untel a agacé son père, et qu’il disparaît comme par hasard 6 mois plus tard, et que ça recommence à plusieurs reprises, c’est qu’il y a une chaussette dans le lavoir. Mais comment en parler à son père ? A-t-il même autorité pour le faire ?
L’An - 0
_ Mon père se fait vieux.
Le serviteur cligne des paupières. Suit son regard, en direction de l’homme qui descend de sa jument. Le regard de Sun est songeur, les bras croisés sur son torse épais. Le serviteur reste silencieux.
Ils savent. Que la pression sur les épaules de Sun, ne fait que s’accroître.
Les pieds campés au sol, les épaules solides, levées, le regard droit, Sun fixe l’homme qu’il a tant admiré, qu’il a tant aimé, cet homme, qui éveille en lui, des doutes. Si durs à penser. Si durs à ressentir. Comme milles aiguilles, plantées dans ses viscères.
Sun ne veut pas savoir, mais il n’a pas le choix aujourd’hui que d’ouvrir les yeux et les oreilles. Car un jour, il sera à sa place, car un jour, il devra assumer les conséquences de ses actes.
D’un pas lent, lourd, Sun s’approche. De l’homme qui a porté ses espoirs, leur famille, le Duché.
Cet homme, a-t-il été touché par la Calamité ?
Lui aussi, a-t-il été souillé ?
Et lorsque son Père tourne les yeux vers lui, Sun ouvre grand les bras. Les referme sur son corps. Le serre contre lui.
Comme si tout son amour pouvait soigner les plaies, effacer les angoisses, faire disparaître, tout ce mal.
Il l’aime, Son Père.
Malgré les déceptions, malgré les peines, bien qu’il ne l’ait pas assez vu, bien qu’il ait des reproches à lui faire, bien qu’il sente la colère, brûler, il y a et il y aura toujours, cet amour dévoué. Ses yeux se sont fermé avec force.
_ … Je suis content de te voir, Père.
- Terres de Babel
- Partenaire : NameNiveau : LV 1 HACHE (FOR)Citation : Hello Une citation de votre choix. Utiliser BBCode pour éditerInventaire : Potion +10PvsAnti-gel : permet de soigner quelqu'un du statut gelEXP : 15/200MVT : 4RES : 5DEF : 6MAG : 10ATQ : 11HP : 26Emploi / loisirs : Héritier du Duché Addaâge du perso : 21Magie ou Emblème : terreLocalisation : Terres de BabelIcone :Messages : 63Gold : 336
Bai Min
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SUN!!! je l'aime TROP, t'as déjà mon avis sur lui mais promis je reviens edit mon message dans pas trop long pour tt dire ce que j'ai à dire !! encore une fois J'ADORE découvrir tes nouveaux persos et celui-là fait pas exception à la règle je le trouve déjà super attachant ouin
EDIT: ALORS!! je te l’ai déjà dit mais je suis giga fan de lui, de ce personnage droit dans ses bottes qui tient à ses valeurs, qui veut être ce fils idéal pour sa famille, l’héritier parfait pour son futur peuple, même si ça le déchire un peu de part son orientation sexuelle qu’il est obligé de cacher. Je sens juste qu’il a tellement bon coeur et franchement ça me brise d’autant plus le coeur qu’il ait à mentir simplement parce qu’il aime en fait.
Et puis honnêtement j’aime juste, TELLEMENT ce genre de perso, un rayon de soleil un peu bourrin (juste ça ça réunit deux de mes trucs pref) et qu’il respire la bienveillance malgré toute cette prestance qu’il a??? et en même temps il est tellement prêt à tout pour sa famille comme on le voit dans l’histoire quand on essaie de s’en prendre à sa petite soeur snif
ET LES FACTS franchement ils sont pépites j’ai adoré les lire, ils rendent le perso d’autant plus attachant, déjà dès le premier moi j’étais vendu, il est surnommé le CHOW CHOW et!! c’est mon chien pref j’avoue g fondu sur place oui, trop envie de lui brosser les cheveux moi en fait. BREF j’ai HÂTE de le voir en jeu et qu’il fasse plein de bisous à son serviteur, bientôt on espère
EDIT: ALORS!! je te l’ai déjà dit mais je suis giga fan de lui, de ce personnage droit dans ses bottes qui tient à ses valeurs, qui veut être ce fils idéal pour sa famille, l’héritier parfait pour son futur peuple, même si ça le déchire un peu de part son orientation sexuelle qu’il est obligé de cacher. Je sens juste qu’il a tellement bon coeur et franchement ça me brise d’autant plus le coeur qu’il ait à mentir simplement parce qu’il aime en fait.
Et puis honnêtement j’aime juste, TELLEMENT ce genre de perso, un rayon de soleil un peu bourrin (juste ça ça réunit deux de mes trucs pref) et qu’il respire la bienveillance malgré toute cette prestance qu’il a??? et en même temps il est tellement prêt à tout pour sa famille comme on le voit dans l’histoire quand on essaie de s’en prendre à sa petite soeur snif
ET LES FACTS franchement ils sont pépites j’ai adoré les lire, ils rendent le perso d’autant plus attachant, déjà dès le premier moi j’étais vendu, il est surnommé le CHOW CHOW et!! c’est mon chien pref j’avoue g fondu sur place oui, trop envie de lui brosser les cheveux moi en fait. BREF j’ai HÂTE de le voir en jeu et qu’il fasse plein de bisous à son serviteur, bientôt on espère
- Empire Nuhoko
- Partenaire : NameNiveau : LV 2 Dague (Tech)Citation : as wicked as you are, you're beautiful to me
Inventaire : Potion +10PvsGâteau d'anniversaire : rend tous les pvsEXP : 109/200MVT : 4RES : 7DEF : 4MAG : 12ATQ : 9HP : 25Emploi / loisirs : « prêtre » & corbeau des ailes de l’ombreâge du perso : 30 ansMagie ou Emblème : ventLocalisation : empire nuhokoIcone :Messages : 58Gold : 484
Yu-Seong D. Adda
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J'ai lu "Adorable" au lieu de "Abordable" comme premier trait de caractère et je me suis dit "C'est bien vrai".
Tu sais déjà ce que je pense de ma grande perche. J'ai hâte de te donner plein de gros câlinset de te traumatiser parce que c'est ma spécialité et de faire de toi un digne héritier ! J'espère que tu es prêt à travailler fort mouhahahaha !
T'aurais dû ajouter "dinde" dans les surnoms lol
(AH et tu as oublié de retirer la mention de la femme. Je sais que tu as hâte de te marier, mais quand même- /PAN/)
Tu sais déjà ce que je pense de ma grande perche. J'ai hâte de te donner plein de gros câlins
(AH et tu as oublié de retirer la mention de la femme. Je sais que tu as hâte de te marier, mais quand même- /PAN/)
- Terres de Babel
- Partenaire : Alix T. AddaNiveau : LV 3 dague (tec)Inventaire : Potion +10PvsGâteau d'anniversaire : rend tous les pvsCheval : DEF +4 MVT +2 ont été ajoutés dans les statsEXP : 200/300MVT : 6RES : 7DEF : 8MAG : 14ATQ : 9HP : 26Emploi / loisirs : Duc et membre du Conseilâge du perso : 42 ansMagie ou Emblème : Magie de l'eauLocalisation : Fief d'AddaIcone :Messages : 140Gold : 714
Barbara C. Nyugard
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- Domaine de North Odin
- Partenaire : LiefNiveau : LV 3 EPEE (VIT)Citation : Comment pourrais-tu me menacer ? C'est bien connu, les morts sont dépourvus de mots.Inventaire : Potion x2 : +10pvsGâteau d'anniversaire : rend tous les pvsCheval : DEF +4 MVT +2 ont été ajoutés dans les statsAnti-gel : permet de soigner quelqu'un du statut gelEXP : 90/300MVT : 6RES : 5DEF : 11MAG : 10ATQ : 14HP : 28Emploi / loisirs : Duchesse de Nyugardâge du perso : 37Magie ou Emblème : feuLocalisation : North OdinIcone :Messages : 82Gold : 348
Déesse Zorya
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Nous l'attendons depuis si longtemps et enfin le voilà !
Que dire que je suis tellement heureuse de voir un des enfants entrer sur scène - hâte de voir la petite sœur. Quel adorable Sun que nous avons là, toujours prêt à venir en aide, à soutenir sa famille, à sourire. Il veut s'investir, marcher sur les pas de son paternel sans pour autant être totalement aveugle.
Ça me fait de la peine de le voir ainsi s'éloigner de Yu-seong, même si l'autre l'a bien cherché pour le coup. Est-ce que Sun va chercher à s'accaparer le rôle du duc plus tôt que prévu ou bien attendre sagement ? Le passage concernant le sauvetage de sa sœur est prenant. On ressent aisément la peur que peut provoquer ce garçon lorsqu'il se met en colère. Il ne fait pas bon de l'avoir comme ennemi (range cette hache de suite !). Et évidemment, lorsque l'on comprend que Sun ne peut pas aimer une femme comme la société voudrait. Le pauvre, j'espère qu'il trouvera son bonheur !
Ta fiche est une véritable pépite, assez loin du personnage de Gobelin quand bien même qu'il soit tout aussi complexe.
Sans plus tarder, te voilà validé !
tu peux dès à présent
- Remplir ton profil (pour les informations modifiables par le membre).
- Recenser ton avatar, mais aussi ta magie et ton métier.
- Poster ta fiche de lien.
- Et bien évidemment, t'amuser sur Elysia !
L'inventaire
En cadeau de bienvenue, nous t'offrons une potion et 25 écus ♡
Que dire que je suis tellement heureuse de voir un des enfants entrer sur scène - hâte de voir la petite sœur. Quel adorable Sun que nous avons là, toujours prêt à venir en aide, à soutenir sa famille, à sourire. Il veut s'investir, marcher sur les pas de son paternel sans pour autant être totalement aveugle.
Ça me fait de la peine de le voir ainsi s'éloigner de Yu-seong, même si l'autre l'a bien cherché pour le coup. Est-ce que Sun va chercher à s'accaparer le rôle du duc plus tôt que prévu ou bien attendre sagement ? Le passage concernant le sauvetage de sa sœur est prenant. On ressent aisément la peur que peut provoquer ce garçon lorsqu'il se met en colère. Il ne fait pas bon de l'avoir comme ennemi (range cette hache de suite !). Et évidemment, lorsque l'on comprend que Sun ne peut pas aimer une femme comme la société voudrait. Le pauvre, j'espère qu'il trouvera son bonheur !
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- Déesse
- Partenaire : NameNiveau : LV 99 ArmeCitation : «Les chroniques de l'histoire, aussi rapides qu'un clin d'oeil.
Dans le temps de la gaieté, personne ne remarquera que son destin a discrètement tourné les rouages.»Inventaire : MapEXP : 0/0MVT : 99RES : 99DEF : 99MAG : 99ATQ : 99HP : 999Emploi / loisirs : Déesse suprême du mondeâge du perso : 9 999 ansMagie ou Emblème : LumièreLocalisation : ElysiaIcone :Messages : 335Gold : 10767
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