Zeng Min
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Wolfgang est convié à laisser ses chaussures à l'entée : on le fait patienter une dizaine de minutes dans un vestibule, avant qu'il ne soit invité à se rendre dans un salon privatif, assez isolé. L'homme qui va à sa rencontre, est assez âgé. Un crâne chauve, de très longues moustaches blanches décorées de deux perles ambres, de doux yeux bruns malicieux… L'homme lui propose une tasse de thé, se charge de les servir avant de prendre sa tasse entre ses doigts.
_ Je vous remercie d'avoir répondu à mon offre, jeune homme. Je suis Mishima, Représentant du Village de Sagi No Kata. Je vous ai convié aujourd'hui…
L'homme laisse planer un silence.
_ Pour un danger qui nous menace depuis des années.
Il secoue faiblement la tête de gauche à droite, dans un geste préoccupé. De sa main libre, il lisse songeusement sa moustache.
_ Cela fait quelques temps, qu'une créature sortie des Bois vient hanter nos rues. Il vole, le linge et la nourriture abandonnés. Il espionne les femmes dans leurs bains. On l'accuse, d'avoir enlevé des enfants. Il effraie les badauds, se cure le nez en public, sème le chaos dans notre petit village… On l'a vu voler une de nos vaches et courir après les pégases, glissé des serpents dans les poulaillers et cracher dans la soupe commune ! Sur son passage, il sème des maladies, comme la peste et la gale, nous voilà contraints de régulièrement le chasser à coups de pierres… Nous aimerions nous débarrasser de cette progéniture de la Calamité, définitivement. Vos moyens et votre prix sont les nôtres ! Bien que je vous offrirai un petit quelque chose, si vous m'amenez sa tête. Elle serait un extraordinaire trophée, pour tenir éloigné tous les monstres de son espèce qui souhaiteraient profiter de la tranquilité de ce petit village isolé… Pouvons nous compter sur votre Protection ? Pouvez vous veiller à ce qu'il ne s'approche plus de moi ou de mes concitoyens ?
Après quelques discussions, Wolfgang n'obtient pas plus d'informations qu'une liste à rallonge de tous les crimes dont est accusé Gobelin… Et parmi eux, il y en a un bien étrange : “sa seule existence est une offense à la Déesse, par son corps difforme et ses manières vulgaires !”.
Quand Wolfgang sort de la bâtisse, son contrat bien rédigé et bien signé sous le coude, il lui suffit de quelques mètres avant qu'une voix ne l'interpelle.
A genoux près de lui, un misérable offre ses paumes.
Sous une rigole de cheveux noirs, longs et huileux, luisent des yeux, emplis de sève : d'un vert, sombre, ponctué parfois, de touches plus claires, comme la cime d'arbres épais éclairés par le soleil. Seul signe de vie, dans ce corps famélique, aux os saillants, aux articulations visibles, aux tendons perceptiles. Bien qu'il ne soit couvert que d'un simple kimono vert, usé et déchiré, souillé de terre, l'on voit les brindilles qui lui servent de membres. Genoux cagneux, rentrés à l'intérieur, le dos voûté presque bossu, des épaules frileusement redressées, un cou maigre, tenant une large tête au grand front. Un nez droit, aquilin, sa peau blafarde épinglée sur ses pommettes osseuses, comme un masque de chair prêt à se déchirer, d'ailleurs, une balafre fend le visage, c'est un rictus qui dévoile des dents brisées et limées en pointes. Des oreilles apparemment déformées, présentent une forme dérangeante, alors que le mendiant s'incline une nouvelle fois.
_ Ô, puissant et solitaire mercenaire, avez-vous quelques pièces à donner ? Quelques pièces, pour un pauvre petit être affamé ?
Ses yeux roulent, le long de ses paupières, pupilles de verre entraînant le bascul raide de la tête, la créature pousse un léger croassement et le rictus s'étire davantage, bien qu'à la vue du chien, son corps se ratatine craintivement. Surveille nerveusement et avec inquiétudes, le loup, il est sûr que les mâchoires du prédateur ne laisseraient rien de lui. Et aurait à peine de quoi se repaître, quand l'on voit le peu de chair, qui sépare son derme des os.
_ En échange, en échange, qui sait, peut-être qu'il pourra vous aider… Quelques pièces ? Pour une guidance, des conseils, des informations, pour avoir, la paix ?
Minaude et roucoule Gobelin en levant une nouvelle fois les paumes. Tout en le dévisageant, de ses prunelles incisives, sa langue s'échappe, pend entre ses lippes exangues, caresse les gerçures de ses lèvres inexistantes.
_ Vous n'êtes pas, d'ici, pourquoi vous a-t-on appelé, Mercenaire ?
_ Je vous remercie d'avoir répondu à mon offre, jeune homme. Je suis Mishima, Représentant du Village de Sagi No Kata. Je vous ai convié aujourd'hui…
L'homme laisse planer un silence.
_ Pour un danger qui nous menace depuis des années.
Il secoue faiblement la tête de gauche à droite, dans un geste préoccupé. De sa main libre, il lisse songeusement sa moustache.
_ Cela fait quelques temps, qu'une créature sortie des Bois vient hanter nos rues. Il vole, le linge et la nourriture abandonnés. Il espionne les femmes dans leurs bains. On l'accuse, d'avoir enlevé des enfants. Il effraie les badauds, se cure le nez en public, sème le chaos dans notre petit village… On l'a vu voler une de nos vaches et courir après les pégases, glissé des serpents dans les poulaillers et cracher dans la soupe commune ! Sur son passage, il sème des maladies, comme la peste et la gale, nous voilà contraints de régulièrement le chasser à coups de pierres… Nous aimerions nous débarrasser de cette progéniture de la Calamité, définitivement. Vos moyens et votre prix sont les nôtres ! Bien que je vous offrirai un petit quelque chose, si vous m'amenez sa tête. Elle serait un extraordinaire trophée, pour tenir éloigné tous les monstres de son espèce qui souhaiteraient profiter de la tranquilité de ce petit village isolé… Pouvons nous compter sur votre Protection ? Pouvez vous veiller à ce qu'il ne s'approche plus de moi ou de mes concitoyens ?
Après quelques discussions, Wolfgang n'obtient pas plus d'informations qu'une liste à rallonge de tous les crimes dont est accusé Gobelin… Et parmi eux, il y en a un bien étrange : “sa seule existence est une offense à la Déesse, par son corps difforme et ses manières vulgaires !”.
Quand Wolfgang sort de la bâtisse, son contrat bien rédigé et bien signé sous le coude, il lui suffit de quelques mètres avant qu'une voix ne l'interpelle.
A genoux près de lui, un misérable offre ses paumes.
Sous une rigole de cheveux noirs, longs et huileux, luisent des yeux, emplis de sève : d'un vert, sombre, ponctué parfois, de touches plus claires, comme la cime d'arbres épais éclairés par le soleil. Seul signe de vie, dans ce corps famélique, aux os saillants, aux articulations visibles, aux tendons perceptiles. Bien qu'il ne soit couvert que d'un simple kimono vert, usé et déchiré, souillé de terre, l'on voit les brindilles qui lui servent de membres. Genoux cagneux, rentrés à l'intérieur, le dos voûté presque bossu, des épaules frileusement redressées, un cou maigre, tenant une large tête au grand front. Un nez droit, aquilin, sa peau blafarde épinglée sur ses pommettes osseuses, comme un masque de chair prêt à se déchirer, d'ailleurs, une balafre fend le visage, c'est un rictus qui dévoile des dents brisées et limées en pointes. Des oreilles apparemment déformées, présentent une forme dérangeante, alors que le mendiant s'incline une nouvelle fois.
_ Ô, puissant et solitaire mercenaire, avez-vous quelques pièces à donner ? Quelques pièces, pour un pauvre petit être affamé ?
Ses yeux roulent, le long de ses paupières, pupilles de verre entraînant le bascul raide de la tête, la créature pousse un léger croassement et le rictus s'étire davantage, bien qu'à la vue du chien, son corps se ratatine craintivement. Surveille nerveusement et avec inquiétudes, le loup, il est sûr que les mâchoires du prédateur ne laisseraient rien de lui. Et aurait à peine de quoi se repaître, quand l'on voit le peu de chair, qui sépare son derme des os.
_ En échange, en échange, qui sait, peut-être qu'il pourra vous aider… Quelques pièces ? Pour une guidance, des conseils, des informations, pour avoir, la paix ?
Minaude et roucoule Gobelin en levant une nouvelle fois les paumes. Tout en le dévisageant, de ses prunelles incisives, sa langue s'échappe, pend entre ses lippes exangues, caresse les gerçures de ses lèvres inexistantes.
_ Vous n'êtes pas, d'ici, pourquoi vous a-t-on appelé, Mercenaire ?
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- Partenaire : AlvaroNiveau : LV 3 LANCE (TEC)Citation : "I'm not dead, I'm just ugly as hell"Inventaire :Potion +10PvsGâteau d'anniversaire : rend tous les pvsAnti-gel : permet de soigner quelqu'un du statut gelEXP : 96/300MVT : 4RES : 5DEF : 6MAG : 8ATQ : 11HP : 30Emploi / loisirs : Mercenaire (Chef des Lanternes Vertes)âge du perso : 37Magie ou Emblème : Magie de feuLocalisation : NuhokoIcone :Messages : 192Gold : 1441
Wolfgang Cìoban
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Wolfgang s'attache à ne pas concilier sentiment et contrat. C'était son gagne pain, même s'il avait eu l'intelligence de partir avec des fonds de son domaine familial.
Cependant, il était plutôt souple, professionnel mais arrangeant. Au diable la récompense si la mission ne plait pas à notre Cìoban, si celle-ci ne résonne pas avec ce qu'il est. Car on peut trouver de tout comme contrat, les demandes sont parfois très surprenantes voire navrantes pour certaines.
Avait-il réellement besoin d'argent et de prestige ? Là était la différence entre lui et les autres mercenaires.
✻✻✻
Le visage blême mais la moustache décorée, le vieil homme accueille enfin Wolfgang afin de l'installer dans une pièce. Il était patient, habitué à guetter et attendre le bon moment, c'était pareil ici. Il n'avait juste eu qu'à répondre à un contrat et le voici en cet endroit. Un énième engagement avec une transaction à la clé.
▌▌ Je vous remercie d'avoir répondu à mon offre, jeune homme. Je suis Mishima, Représentant du Village de Sagi No Kata. Je vous ai convié aujourd'hui… Pour un danger qui nous menace depuis des années.
Wolfgang ne l'interrompt pas, se contentant de planter son regard dans celui de son interlocuteur. Bien que la scène semble figée et mortellement calme, il s'en passait des choses du côtés de l'Unfrid. Concentré, il analysait chaque mots employés, le ton mais également le corps de son client. Venir d'une famille de chasseur réputée est un gain en tant que mercenaire.
Mais, il était vrai que l'annonce était bien mystérieuse. Certainement pour éviter les soupçons, ou pas.
Wolfgang se mordit l’intérieur des joues et tenta de garder son calme. Ce dont était accusé le mis en cause était... était. Aucun commentaire.
A part l’enlèvement d'enfant, rien de bien sérieux bien qu'il soit compréhensible que le vol et la tentative d’assassinat de poules soit embêtant... ou le crachat dans la soupe. A moins que ce ne soit la générosité de transmettre les maladies qui soit à mourir de rire.
Parle t-on bien d'un humain ou d'un lutin ?
Après avoir posé des questions sur ce "monstre" tel que son physique, son langage et ses directions de fuite, Wolf se leva et prit congé des lieux sans oublier de saluer Mishima. Il n'obtint d'ailleurs que de maigres informations, à se demander si cette "immondicité" existait bel et bien ou si elle n'était qu'un fantasme allant au delà du réel.
En sortant, Wolfgang remarque Grimvor près d'une boule de chair, il semblait comme en tension. Le brun perçoit une voix presque suppliante lui demandant quelques pièces. Quel visage visage ... spécial ? Par la déesse, si cet amas de cellule n'était pas la cible du présent contrat, il ne fallait surtout pas oser imaginer à quoi pouvait ressembler le réel fauteur de trouble.
Non, c'était bien trop beau... Wolfgang n'avait même pas commencé à chercher.
Impossible.
Mais il nota que cet "homme" n'était pas présent lors de sa venue. Le comportement de son ami lupoïde le laissait perplexe: il ne montrait aucun signe d'agressivité mais semblait intrigué par cet homme, un peu pour passer à côté.
▌▌ En échange, en échange, qui sait, peut-être qu'il pourra vous aider… Quelques pièces ? Pour une guidance, des conseils, des informations, pour avoir, la paix ?
▌▌ Navré.
Wolf hoche négativement la tête et continua à analyser le corps frêle et la mine déconfite de cet homme appartenant visiblement à la plèbe. Ce dernier lui demanda ce qu'il pouvait bien faire ici en tant que mercenaire. D'office, il l'avait reconnu en tant que mercenaire et lui demandait déjà son but. Wolfgang devait-il s'en méfier ? Etait-il ce qu'il prétendait être ?
▌▌ Aller Grimvor, allons nous-en, nous avons une tête à arracher et une pluie d'or à récolter.
Il fit mine de partir, attendant de voir ce que l’énigmatique homme vert voulait réellement.
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This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
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- Partenaire : GrimvorNiveau : LV 2 EPEE (VIT)Citation : You're in my veins
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Zeng Min
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Le Mercenaire n’a pas grande information sur laquelle se faire les dents… Les détails qui lui sont donnés, décrivent un être abject dont la simple vision peut provoquer des hauts le cœur, à l’odeur nauséabonde et à l’aspect maladif. Sa rapidité et sa souplesse inhabituelles sont comparées à celles d’un serpent, l’homme soupçonne d’ailleurs que la créature ne soit pas humaine et puisse se faufiler sous les lits ou par l’interstice des fenêtres… L’offre pourrait paraître risible, et peut-être que Wolfgang doute même de la santé mentale de son employeur, mais l’homme semble sérieux et les serviteurs qui les écoutent baissent craintivement la tête, échangeant à voix basse sur la créature qui dérangerait la sérénité de leur village.
Le mendiant rencontré à l’extérieur baisse les yeux et ne dissimule pas sa déception d’une petite moue attristée, pas d’argent pour se payer à manger, bien qu’à la vue de ses membres faméliques, ce n’est probablement pas le premier jour de disette qu’il endure. Ses yeux adressent parfois une œillade craintive à l’animal qui accompagne le mercenaire, la masse du loup est suffisante pour être menaçante : il est sûr que Grimvor ne ferait probablement qu’une bouchée de lui. Ou qu’elle serait suffisante pour le fendre en deux.
Face au regard qui le dévisage, la créature redresse les prunelles et, croisant son regard, son visage se déchire d’un rictus qui relie une oreille à une autre ; les lippes exsangues dévoilent des dents brisées et limées en pointes effilées. Ce qui semble être probablement une tentative de paraître aimable ou innocent. Les mains jointes au-dessus de sa tête, dans un geste qui continue à supplier, non pas pour avoir de l’argent cette fois, mais pour que l’homme accepte de l’épargner…
Le geste est suffisant pour que le vêtement usé, dévoile les longs bras osseux, la peau blafarde plaquée sur les os, où s’étalent ici et là, bourgeons noirs : hématomes, l’incarnation d’une violence que son corps ne parvient pas encore à effacer… Ni son esprit, vu les mouvements de repli craintifs de son corps quand le loup ou son maître tournent leurs yeux vers lui.
Voir l’homme s’éloigner, fait que la créature se redresse lentement.
Les bras se déplient, les mains s’ancrent au sol. D’une torsion du bassin, voilà que la créature redresse son dos voûté, sa tête dodeline, suit finalement le mouvement exercé, mais bascule encore sur le côté dans un geste interrogatif. Gobelin bat des paupières à deux reprises, puis doucement, dans un geste raide, appuie ses pieds, relève sa carcasse osseuse. Les mains jointes contre son torse, la créature lui engage finalement le pas, parvient à suivre son allure, malgré leurs différences.
_ Avez-vous répondu à l’offre du Seigneur Mishima ?
Qu’il demande.
Soudain, il n’est plus derrière – mais devant. La créature, malicieuse, se penche vers l’avant ; les mains nouées dans son dos, les yeux verts, fixent le mercenaire d’en bas. Au fond des pupilles, luisent quelques lueurs mauvaises, feux follets.
_ Vous n’êtes pas le premier.
Qu’il murmure, avant de se redresser. Tournant le dos au guerrier, la créature avance d’un pas sautillant, basculant parfois sur ses getas dans un rire croassant, levant parfois les bras pour tenir son équilibre.
_ L’on dit, l’on dit ! Qu’ils chassent un monstre arraché des ombres, une créature des marais qui enlèvent les enfants pas sages ! Qui se glisse sous les lits des chaumières et dans les porcheries, pour y trouver, chaleur et répit. Qu’il mord les orteils, de ceux qui dorment à poings fermés, pour s’assurer qu’ils vivent encore, sinon, il les emporte pour les dévorer !
Il éclate de rire et tend les bras vers le ciel.
_ Qu’il est ! Si hideux que la Déesse elle-même a détourné les yeux.
Ses bras se rabaissent et se posent sur ses hanches.
_ Quoi d’autres encore ? Ah ! Que sur son passage, le bétail tombe malade, les pégases s’évanouissent, qu’il crache son venin dans l’eau du puits pour la souiller… Que sa morsure, fait pourrir les membres et que son odeur est si nauséabonde que les chiens perdent définitivement leur flair…
Il se tourne face à Wolfgang, les mains toujours sur ses hanches.
_ Si c’est lui que vous cherchez… Votre Humble Serviteur sait où le trouver !
Gobelin s’incline, théâtralement, avant de tendre une nouvelle fois la main.
_ En échange d’une seule petite pièce.
Qu’il roucoule malicieusement.
Le mendiant rencontré à l’extérieur baisse les yeux et ne dissimule pas sa déception d’une petite moue attristée, pas d’argent pour se payer à manger, bien qu’à la vue de ses membres faméliques, ce n’est probablement pas le premier jour de disette qu’il endure. Ses yeux adressent parfois une œillade craintive à l’animal qui accompagne le mercenaire, la masse du loup est suffisante pour être menaçante : il est sûr que Grimvor ne ferait probablement qu’une bouchée de lui. Ou qu’elle serait suffisante pour le fendre en deux.
Face au regard qui le dévisage, la créature redresse les prunelles et, croisant son regard, son visage se déchire d’un rictus qui relie une oreille à une autre ; les lippes exsangues dévoilent des dents brisées et limées en pointes effilées. Ce qui semble être probablement une tentative de paraître aimable ou innocent. Les mains jointes au-dessus de sa tête, dans un geste qui continue à supplier, non pas pour avoir de l’argent cette fois, mais pour que l’homme accepte de l’épargner…
Le geste est suffisant pour que le vêtement usé, dévoile les longs bras osseux, la peau blafarde plaquée sur les os, où s’étalent ici et là, bourgeons noirs : hématomes, l’incarnation d’une violence que son corps ne parvient pas encore à effacer… Ni son esprit, vu les mouvements de repli craintifs de son corps quand le loup ou son maître tournent leurs yeux vers lui.
Voir l’homme s’éloigner, fait que la créature se redresse lentement.
Les bras se déplient, les mains s’ancrent au sol. D’une torsion du bassin, voilà que la créature redresse son dos voûté, sa tête dodeline, suit finalement le mouvement exercé, mais bascule encore sur le côté dans un geste interrogatif. Gobelin bat des paupières à deux reprises, puis doucement, dans un geste raide, appuie ses pieds, relève sa carcasse osseuse. Les mains jointes contre son torse, la créature lui engage finalement le pas, parvient à suivre son allure, malgré leurs différences.
_ Avez-vous répondu à l’offre du Seigneur Mishima ?
Qu’il demande.
Soudain, il n’est plus derrière – mais devant. La créature, malicieuse, se penche vers l’avant ; les mains nouées dans son dos, les yeux verts, fixent le mercenaire d’en bas. Au fond des pupilles, luisent quelques lueurs mauvaises, feux follets.
_ Vous n’êtes pas le premier.
Qu’il murmure, avant de se redresser. Tournant le dos au guerrier, la créature avance d’un pas sautillant, basculant parfois sur ses getas dans un rire croassant, levant parfois les bras pour tenir son équilibre.
_ L’on dit, l’on dit ! Qu’ils chassent un monstre arraché des ombres, une créature des marais qui enlèvent les enfants pas sages ! Qui se glisse sous les lits des chaumières et dans les porcheries, pour y trouver, chaleur et répit. Qu’il mord les orteils, de ceux qui dorment à poings fermés, pour s’assurer qu’ils vivent encore, sinon, il les emporte pour les dévorer !
Il éclate de rire et tend les bras vers le ciel.
_ Qu’il est ! Si hideux que la Déesse elle-même a détourné les yeux.
Ses bras se rabaissent et se posent sur ses hanches.
_ Quoi d’autres encore ? Ah ! Que sur son passage, le bétail tombe malade, les pégases s’évanouissent, qu’il crache son venin dans l’eau du puits pour la souiller… Que sa morsure, fait pourrir les membres et que son odeur est si nauséabonde que les chiens perdent définitivement leur flair…
Il se tourne face à Wolfgang, les mains toujours sur ses hanches.
_ Si c’est lui que vous cherchez… Votre Humble Serviteur sait où le trouver !
Gobelin s’incline, théâtralement, avant de tendre une nouvelle fois la main.
_ En échange d’une seule petite pièce.
Qu’il roucoule malicieusement.
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Wolfgang Cìoban
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Jamais Wolfgang n'eut de sa vie de mercenaire une telle requête. Il s'attendait à une créature à occire ou un grand bandit à arrêter, il comprenait la pénibilité du quotidien de la population, cependant. Il comptait alors bien boucler cette affaire rapidement afin de s’atteler à la suivante, telle une ombre sans grande âme et sans réel but. Comme si n'être qu'une carcasse lui convenait.
Il regarde l'être humain devant lui se mouvoir telle une couleuvre pour se hisser devant lui. A chacun de ses disgracieux mouvements, il pouvait constater que les civils autour ne désiraient pas s'approcher de lui et le regardaient d'un air horrifié. Il indique à l'homme au loup qu'il n'était pas le premier à répondre à cette "mission", si on peut en appeler ça une...
▌▌ L’on dit, l’on dit ! Qu’ils chassent un monstre arraché des ombres, une créature des marais qui enlèvent les enfants pas sages ! Qui se glisse sous les lits des chaumières et dans les porcheries, pour y trouver, chaleur et répit. Qu’il mord les orteils, de ceux qui dorment à poings fermés, pour s’assurer qu’ils vivent encore, sinon, il les emporte pour les dévorer !
De manière théâtrale la chose continue son empire et lève les bras au ciel, comme s'il comptait une fable ou une malédiction. Hideux, malade, venin, nauséabond. L'homme lui tend sa main en quête d'une pièce, un coin qui lui semblait tant important. Mais, comme depuis le début, c'est la similitude des traits et les racontars que Wolfgang rapproche sur ce sans-maison-fixe. Alors, à la main qui lui est tendu, il en attrape le poignet pour le basculer sur le côté et le mettre au sol. Une fois dessus, son loup prêt à assener un coup ou morsure au besoin, Wolf lui dit:
▌▌ Donne-moi une bonne raison de ne pas accomplir le contrat ici et maintenant ?
Du temps, il y en avait encore un peu avant que le brouahaha ne fasse sortir Mishima et les autres. Peut-être que ce Gobelin lui avait suffisamment taper sur le crane ? Peut-être voulait-il juste tellement vite en finir qu'il étouffait sa curiosité sur ses agissements.
▌▌ Tu corresponds fort à cette description, arrêtons de jouer à ce petit jeu veux-tu ?
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Zeng Min
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TW : Crises de reviviscence/dissociation dans le cadre de stress post-traumatique, mention des conséquences physiques, mention de violences physiques/d’abus verbaux, triggers mis sous spoiler
La main qui saisit son poignet, n’est pas la première à le malmener.
Réflexe viscéral, d’un recul instinctif, ne suffit pas à le sauver. Ses muscles tendus, résistent, mais la créature n’a aucune chance. Sous sa poigne ferme, le mercenaire ressent probablement, les os, les tendons, la maigre chair, les articulations saillantes, toute la charpente osseuse s’ébranle quand le poitrail du monstre rencontre le sol. Le cri que Gobelin a laissé échapper, se brise dans une onomatopée étouffée.
Le nez dans la poussière, le ventre à terre, c’est là où est la place du Gobelin.
Ils restent probablement là, de longues minutes, sans que personne ne s’arrête – au contraire, certains applaudissent Wolf, le félicitent d’une acclamation ou d’un lever du poing, peut-être qu’un ou deux regards curieux ou inquiets, ne s’attardent sur l’étrange scène.
Gobelin est à sa merci.
D’ailleurs, il ne prononce aucun mot pour se défendre. Il n’a pas l’esprit à ça, il ne peut plus réfléchir. Tétanisé, le corps famélique tremble sous le poids de l’homme plus solide, ses longs cheveux retombant devant son visage, sa main griffue, cherchant à saisir, griffer, attraper, jusqu’à lentement s’immobiliser.
Gobelin ne cherche plus à se débattre.
_ Une… raison…
Murmure sa voix. Cassée. Elle racle, contre ses cordes vocales. Un sanglot, ébranle soudain ses épaules.
_... Une raison… ?... De me laisser vivre… ?
Alors que ses parents l’ont laissé, que ma-mie n’est plus là pour le protéger, qu’il est malvenu, où qu’il passe, qu’il est hideux, vilain, abominable, qu’il n’a pas même de nom, pour s’identifier ?
La société, ne lui donne aucune raison d’exister.
Ca monte, dans sa cage thoracique, cette boule énorme qui manque de lui exploser les côtes, qui l’étrangle, le gêne, pour respirer, peur, angoisses, douleur, désespoir, la créature, halète et cherche désespéramment son air, une réponse, à donner, mais rien, ne vient, rien, tout ce qui défile sous ses yeux, ce sont les coups, les violences, les insultes. Le gémissement qui franchit ses lèvres, devient plainte, puis supplications.
_ J-JE… ! JE VEUX VIVRE !
C’est la seule raison qu’il a à donner.
C’est la seule raison, qu’il a su se trouver, pour justifier tous ces efforts, toutes ces années, pour ne pas baisser les bras, pour ne pas s’effondrer, pour ne pas se tuer, pour ne pas en finir.
_ JE VEUX VIVRE !
Qu’il hurle, de toute la force de ses poumons écrasés.
_ Je vous en prie… Je vous en supplie…
Qu’il baragouine faiblement, laissant sa tête retomber au sol. Il n’a plus la force, de se battre.
La main qui saisit son poignet, n’est pas la première à le malmener.
Réflexe viscéral, d’un recul instinctif, ne suffit pas à le sauver. Ses muscles tendus, résistent, mais la créature n’a aucune chance. Sous sa poigne ferme, le mercenaire ressent probablement, les os, les tendons, la maigre chair, les articulations saillantes, toute la charpente osseuse s’ébranle quand le poitrail du monstre rencontre le sol. Le cri que Gobelin a laissé échapper, se brise dans une onomatopée étouffée.
Le nez dans la poussière, le ventre à terre, c’est là où est la place du Gobelin.
- Spoiler:
- Son corps saisi de spasmes nerveux, tente à quelques reprises de se dégager. Haletant, les pupilles rondes comme des poings, Gobelin gémit, supplie, sa tête retombe contre le sol. Le linceul étiré sur ses arcades osseuses, s’est déchiré, déjà du sang rouge commence à perler, chair bourgeonnante, vivante, d’une Humanité qu’on ne cesse de lui interdire, de lui enlever.
Les jambes nerveusement repliées, ramenées contre lui, sous lui, pour protéger son ventre des coups, aucune réponse ne s’articule des mâchoires qui claquent. A se débattre, il n’a fait que se faire plus mal, jusqu’à tomber dans cet immobilisme presque inconscient. Les sons lui sont lointains, il ne ressent pas même la douleur, que ce coton dans lequel il s’enfonce, la dissociation qui le prive, de toutes raisons.
Ils restent probablement là, de longues minutes, sans que personne ne s’arrête – au contraire, certains applaudissent Wolf, le félicitent d’une acclamation ou d’un lever du poing, peut-être qu’un ou deux regards curieux ou inquiets, ne s’attardent sur l’étrange scène.
Gobelin est à sa merci.
D’ailleurs, il ne prononce aucun mot pour se défendre. Il n’a pas l’esprit à ça, il ne peut plus réfléchir. Tétanisé, le corps famélique tremble sous le poids de l’homme plus solide, ses longs cheveux retombant devant son visage, sa main griffue, cherchant à saisir, griffer, attraper, jusqu’à lentement s’immobiliser.
Gobelin ne cherche plus à se débattre.
- Spoiler:
- Impuissance, gravée dans l’esprit, incarné dans sa chair, de cette vie qu’il a passé sous les coups, la violence, le mépris, la haine, pour ses différences. Les yeux verts, se sont éteints, les jambes serrées ne suffisent plus à contenir l’urine qui a trempé ses cuisses, comme un chien, voilà que sa vessie n’a pas enduré la peur. Ses yeux sont noyés de larmes, qui coulent le long de ses joues, comme la morve qu’il renifle, il est souillé de terre.
_ Une… raison…
Murmure sa voix. Cassée. Elle racle, contre ses cordes vocales. Un sanglot, ébranle soudain ses épaules.
_... Une raison… ?... De me laisser vivre… ?
Alors que ses parents l’ont laissé, que ma-mie n’est plus là pour le protéger, qu’il est malvenu, où qu’il passe, qu’il est hideux, vilain, abominable, qu’il n’a pas même de nom, pour s’identifier ?
La société, ne lui donne aucune raison d’exister.
Ca monte, dans sa cage thoracique, cette boule énorme qui manque de lui exploser les côtes, qui l’étrangle, le gêne, pour respirer, peur, angoisses, douleur, désespoir, la créature, halète et cherche désespéramment son air, une réponse, à donner, mais rien, ne vient, rien, tout ce qui défile sous ses yeux, ce sont les coups, les violences, les insultes. Le gémissement qui franchit ses lèvres, devient plainte, puis supplications.
_ J-JE… ! JE VEUX VIVRE !
C’est la seule raison qu’il a à donner.
C’est la seule raison, qu’il a su se trouver, pour justifier tous ces efforts, toutes ces années, pour ne pas baisser les bras, pour ne pas s’effondrer, pour ne pas se tuer, pour ne pas en finir.
_ JE VEUX VIVRE !
Qu’il hurle, de toute la force de ses poumons écrasés.
_ Je vous en prie… Je vous en supplie…
Qu’il baragouine faiblement, laissant sa tête retomber au sol. Il n’a plus la force, de se battre.
- Empire Nuhoko
- Partenaire : AlvaroNiveau : LV 3 LANCE (TEC)Citation : "I'm not dead, I'm just ugly as hell"Inventaire :Potion +10PvsGâteau d'anniversaire : rend tous les pvsAnti-gel : permet de soigner quelqu'un du statut gelEXP : 96/300MVT : 4RES : 5DEF : 6MAG : 8ATQ : 11HP : 30Emploi / loisirs : Mercenaire (Chef des Lanternes Vertes)âge du perso : 37Magie ou Emblème : Magie de feuLocalisation : NuhokoIcone :Messages : 192Gold : 1441
Wolfgang Cìoban
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Peiner, endurer, éprouver, ressentir, souffrir, s'affliger, recevoir.
Perdre.
Devant les yeux de Wolf s'entortillait une victime, telle une bête en proie à la peur, celle-ci lutte faiblement mais finit par s'immobiliser. L'homme semble avoir peur et implore de ses gestes qu'on le laisse tranquille, que Wolfgang le lâche. Le mercenaire sent une odeur familière, de l'urine. Bien que la situation soit drôle en extérieur... elle ne l'était pas. Autour de ce spectacle, les "clients" riaient et criaient leur soulagement. D'autres, étaient toujours dégoutées à la vue de ce tableau.
La scène avait une toute autre saveur qui rappelait bien des choses.
Il avait envie de vivre.
Ce n'est pas comme si Wolf allait le tuer, le livrer semblait être une bonne option puisqu'il n'eut aucun mal à le capturer. Au départ, il n'avait pas été vraiment question de le supprimer au vu de la description rocambolesque qu'on avait décrite.
▌▌ Je vous en prie… Je vous en supplie…
Si ce bougre mentait, il le faisait très bien.
Sinon, il rappelait de dangereux souvenirs dans la tête de notre trentenaire. Combien de fois a t-il supplié son père de ne pas le frapper, combien de temps n'a t-il été qu'une "merde" aux yeux du père de famille ? Et tout ça, selon ce dernier, dans le but de le rendre fort. Il n'avait fait que briser un enfant, son unique fils.
Alors Wolf desserre l'étreinte de sa main.
▌▌ Je ne vais pas te tuer mais te livrer au chef du village. Car telle est ma mission. Vos problèmes ne me concernent pas, je n'ai juste fait que répondre à une doléance. C'est à eux que tu devras des réponses et des excuses, même si je ne pense pas que cela soit suffisant.
souffle t-il à l'homme au sol.
Wolf se tourne légèrement vers la foule en leur faisant signe.
▌▌ Retournez à vos activités je vous prie.
Voix calme mais ferme, rauque et autoritaire.
Le loup au dense pelage se positionne en avant pour motiver la dispersion de troupe puis ce dernier se remet face à la cible. Au cas où il tente de fuir... D'ailleurs, Wolf ne remarque que maintenant la fragilité de l'homme. Il saignait et son corps dévoilait son rachitisme avéré. Ne mangeait-il pas à sa fin ? ce que la rue pouvait être dur, voilà que la pitié était présente.
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underworld
This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
crédit code : awona
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- Domaine de North Odin
- Partenaire : GrimvorNiveau : LV 2 EPEE (VIT)Citation : You're in my veins
You're in my mind
I can't explain
It's do or die
Inventaire : Potion +10PvsAnti-gel : permet de soigner quelqu'un du statut gelEXP : 15/200MVT : 4RES : 4DEF : 5MAG : 9ATQ : 10HP : 29Emploi / loisirs : mercenaire et ninja des Plumes de la Rédemptionâge du perso : 33 ansMagie ou Emblème : TerreLocalisation : VadrouilleIcone :Messages : 27Gold : 106
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