Les Chroniques d'Elysia

[Déesse]

Anniversaire du forum

Le 15 décembre 2022, Les Chroniques d'Elysia ouvrait ses portes et vous invitait à rejoindre une aventure palpitante dans un univers de fantasy inspiré des jeux de Fire Emblem. Si les débuts ont été un peu difficiles car il s'agit là de notre premier forum et que nous n'étions pas encore au point, le passage de la V2 a permis de relancer la machine et d'accueillir de nouveaux membres, tout aussi motivés que les anciens.

Suite à une suggestion de Zeng (notre modérateur adoré ♡) et pour fêter l'anniversaire de notre forum, nous avons choisi de mettre les membres à l'honneur. Nous faisons de ce sujet, un remerciement pour notre communauté.

En cette occasion, nous offrons à chaque membre cinq coins ainsi qu'une part de gâteau dans votre inventaire qui permettra de restaurer tous vos PVs, en combat, une seule fois.

Et ce n'est pas tout ! Nous avons eu l'idée de reprendre des passages d'un de vos rps qui nous ont fait vibrer, rire, toucher et de laisser un petit commentaire personnel.

Pour finir, quelques meme ont été faits en rapport avec nos membres. Ils sont à prendre au second degré et n'ont pas vocation à vous vexer. Cependant, si un des meme vous met mal à l'aise n'hésitez pas à MP La Déesse qui se chargera de le retirer. Le but est de rire et non de vous faire sentir mal ♡.

A la suite de ce sujet, vous pouvez commenter à votre tour des passages de rps qui vous ont touché pour partager vos impressions ou tout simplement laisser un petit mot, un petit meme ou rien du tout. Après tout, nous ne vous obligons à rien, nous espérons simplement aller le plus loin possible avec vous ♡

Merci à vous de participer à l'aventure des Chroniques d'Elysia  

AADHYA
Aadhya ne faisait pas trop attention au rouquin devant elle – fait encore moins attention à la surprise qui se peint sur ses traits, se contente simplement de replacer un tant soit peu l’ample capuchon l’aidant à masquer son identité. Le voile ornant le bas de son visage est toujours en place – elle l’a tout juste vérifié afin de s’en assurer. Et quand bien même essaie-t-elle de se cacher, l’irritation est bien visible sur ce qui pouvait être aperçu de son visage ; les yeux qui brillent d’un agacement certain, les sourcils froncés à en plisser la peau. Ce n’est que lorsque le jeune homme reprend la parole qu’elle daigne enfin lever les yeux vers lui.

- Êtes-vous une esclave ?

Le sang ne fait qu’un tour dans les veines, le cœur loupe un battement. L’irritation s’intensifie dans le regard et la panique la gagne peu à peu. Mais Aadhya n’y cède pas. Elle sait très bien que quiconque cède à la panique se garantit une issue terrible à quelque situation que ce soit.

« Je n’ai plus de maître, » qu’elle répond, quelque peu sèchement.

Mais le sang bout dans les veines et le regard se voile d’une intense colère. Qu’ajouter de plus à cette réponse peut-être un peu trop simple ? Que c’était elle qui l’avait tué de ses propres mains ? Que c’était parce qu’elle en avait eu assez d’être utilisée tel un jouet, un objet que l’on pouvait briser et remodeler selon ses envies les plus sombres ? Non, non. Aadhya n’est pas si sotte, tout de même. Mais elle explique, dans un soupir :

« Mon maître est récemment mort. De ce fait, j’en profite pour m’éloigner du pays. »
Dans cet extrait, est si bien décrite toute une avalanche d'émotions... La colère, la rancune accumulées depuis tant d'années, sa révolte face à sa condition d'esclave, la libération de s'être arrachée à son maître, la réponse enchaînée immédiatement, par une inquiétude tenace, on retient son souffle jusqu'à sa dernière réponse, celle censée la laver de tous soupçons  

On a hâte de voir Aadhya profiter enfin de sa liberté et devenir maître de son destin !  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

ADAM HELVAR
La tempête s'apprêtait à s'abattre dans le bureau du duc et conseiller Yu-Seong. Avec un peu de jugeote, le scribe aurait pu le deviner et l'aurait laissé tranquille. Pourtant, peut-être avait-il cru que tout se passerait pour le mieux et il avait continué à poser ses questions, donner son avis lorsque l'homme lui demandait. Si la franchise dont il faisait preuve était des plus innocentes aux yeux du rouquin, cela ne l'était pas forcément à ceux du conseiller.

Et comme la machine ne pouvait pas faire marche arrière, il assistait impuissant à l'humeur changeante de Yu-Seong. Son sourire déjà forcé par moment, c'était effacé totalement de ses lèvres. Le corps de l'héritier Helvar se tendait indescriptiblement, tandis qu'un de ses sourcils se levait visiblement surpris de l'entendre rire de la sorte. Mais ce n'était que le début de la descente dans l'antre de Nergal. Au fil des minutes passaient et des insinuations portées à son égard, le visage d'Adam virait au cramoisi. De colère, mais surtout de honte. Il aimerait quitter les lieux au plus vite le temps que tout ce calme néanmoins, il le sait. Cela ne ferait qu'alimenter davantage la paranoïa de son oncle de cœur. De plus, c'était le rouquin qui avait souhaité commencer cette discussion, malgré la fatigue de chacun.

Alors, il écoutait attentivement les paroles du duc tout en fronçant les sourcils.

« Insinues-tu que les dirigeants des autres pays oseraient s’en prendre à moi malgré mon rang ? Ton Pharaon oserait-il ? »

Son sang ne faisait qu'un tour. Il se mordait la lèvre afin de ne pas se laisser aller à l'émotion du moment. Pourtant, il avait des choses qu'il ne pouvait pas accepter aussi facilement et oser parler du Pharaon ainsi en faisait partie. Plus violemment, qu'il ne l'aurait pensé, le scribe faisait claquer ses mains contre le bois du bureau. Évidemment, ce geste ne serait pas bien accepté par l'homme. Tant pis.
Ce passage est tout simplement dramatique. Après des retrouvailles chaleureuses avec son oncle, l'expression de son affection et de son respect pour cet homme, il y a eu "le pas de trop", et le fait qu'il ne puisse plus arrêter cette machine (le défile de ses émotions, les pensées de son Oncle qui s'enchaînent...), on se sent emporté dans cette avalanche, jusqu'à la chute destructrice, et pourtant, Adam ne ploie pas, il défend ses valeurs et son Pharaon   C'est tragique et Adam dégage pourtant une telle force sur ce passage éwè

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

AETHERIOS E. BABEL
An -5
Heureux mariage !
Non ?
A l'aide !
Qu'on te sorte de là ! Déesse ? Déesse ? Apitoiement sur ton visage souriant, tes yeux appellent un peu d'aide, mais à la place, de simples sourires de ta famille et des félicitations à foison. Par colère, ou pour simplement bouder de toute cette attention et ce mariage inopiné - le prénom de la dulcinée fut à jamais oublié, et toc.
Vraiment c'est LE passage qui m'a fait le plus rire et le plus déprimer. D'une parce que sa fiancée qui n'aura jamais de nom jusqu'à la fin et ne sera jamais appelé par ce dernier, ça me fait vraiment rire à imaginer elle doit tellement s'énerver à chaque fois qu'il se trompe... Et d'un autre côté c'est triste car c'est à partir de là que Aetherios devient un oiseau en cage, contraint par son statut de fils aîné et les responsabilités qui vont avec.... 

Extrait pris dans cette fiche pour les curieux !

ALMIRE DI CONTINI
Vous voilà, deux savants acquiescant sur la même manière de partager l'Histoire, de la passion que vous partagez. Enfin, si celle d'Adam semble innée, chez toi elle t'est apparue de manière un peu désespérée, cherchant une alternative après avoir vu ton premier objectif piétiné. Mais de cela, il n'en saura rien. Car tu dois apparaitre comme parfaite, Almire. Tu ne dois pas seulement apparaitre : tu dois l'être. Tu dois être douée - tu dois être la meilleure ! Alors si la passion te raménerait au top, passionnée tu seras.
Almire di Contini brillera jusqu'aux sommets.

Et ta jalousie pointe dans les tréfonds de ton perfide coeur. Car Adam Helvar a déjà un nom dans son domaine. Helvar a déjà une bonne réputation, et l'on sait qu'il fera les choses bien. Sa famille a déjà construit sa réputation, il doit juste en être à la hauteur.
Toi, tu dois tout construire. Car ton nom n'est pas connu pour déclamer l'Histoire, sinon à la créer par la pointe de l'épée.
Mais range donc tes vipères, Almire ! Tu es ici pour te faire un allié de poids.
Tu as bien plus à perdre qu'il n'a à gagner de cette alliance. Tu dois être maligne, et te faire des amis.

Alors, en tant qu'enfants de bonne famille, quoi de plus naturel que de parler de celles-ci.

- Il serait idiot de mentir et de vous dire que cela était un choix totalement délibéré. Car ce n'est pas tout à fait le cas. Il est vrai que l'on attend souvent des Helvar de suivre le même chemin, surtout si cela concerne les enfants du duc et de la duchesse. Mais si une partie de moi c'est senti obligé de suivre la tradition, j'ai appris à aimer grâce aux nombreux récits de ma mère, ce métier qu'est celui de scribe. Pouvoir coucher sur papier des mots qui peuvent se perdre avec le temps. Mais sans un conteur pour nous épauler, l'Histoire ne nous est pas totalement acquise.

Menton posé sur le dos de tes mains, tu le regardais avec un regard charmant, qui se voulait totalement poli.
Quel chanceux que voici. En voilà un qui avait embrassé sa destinée - et qui y excellait !
Et toi, Almire. Pourquoi a t-il fallu que tu échoues à une tache aussi simple ?

- Voila qui est merveilleux ! Une si belle destinée, qui en plus vous sied. Que demander de plus ? Monsieur Helvar, vous assurerez la prospérité de votre lignée.

Et il t'adresse un clin d'oeil pour appuyer ses propos, par lequel tu réponds par un sourire.
Ces enfants parfaits.
En vérité, tu les jalousais.
Ah, Almire, une femme pleine d'ambition qui les cache à merveille derrière de belles paroles doucereuses. Personne ne se douterait qu'elle est manipulatrice derrière ses sourires   J'ai bien aimé qu'on aperçoive le fond de ses pensées et en même temps, dans cet extrait, c'est triste de voir que son premier objectif a été détruit et que c'est par désespoir de cause qu'elle en a cherché un second, c'est aussi triste de voir que cette quête de la perfection la fait se renfermer sur elle-même car elle ne peut pas montrer ses peurs  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

ARIANRHOD B. NYUGARD
Le manque de chance était une option comme une autre. Mais je doutais qu’ils viennent quand même que cette troupe décide d’agir de cette façon. Est-ce que le manque de capacité vocal d’Eira leur facilité tant que ça la tache ? N’avait-il pas peur des conséquences ? Ou ils voulaient aller jusqu’à un enlèvement ? De nombreuses questions fort ennuyantes sur le coup. Je n’avais aucune réponse et cela m’ennuyait. Peut-être, je pouvais ramener Eira chez elle, ou chasser les truands ? Nan, j’avais d’autres choses à faire que faire une chasse à l’homme. La dernière option que je me retenais de dire était que la demoiselle devant moi aurait bien pu les provoquer d'une façon ou d'une autre. Eira me posa alors une autre question, s’intéressant à mon histoire dans l’Ordre, les difficultés rencontrée et le simple fait que cela la surprenait.

« L’ordre essaye de créer une loi uniforme, une justice stable et égale. Par nos actions et nos capacités, nous pouvons agir dans les différents royaumes et chasser les groupes de brigands ayant plus de puissance qu’on croit. Les royaumes sont incapables de correctement coopérer pour la justice, donc nous sommes là pour l’appliquer et servir de lien. Nous… Assurons la coopération entre les différents groupes qui compose notre société. Et non. Ce n’était pas aussi difficile. Il est vrai que j’ai du m’appliquer et prendre mon temps, mais ça reste à la portée de n’importe qui ayant l’envie, la patiente, le courage et la force de continuer. »

Notre Capitaine de la Justice tient à ses valeurs et c’est avec sa rhétorique implacable, qu’elle sait marquer sa position.  Son investissement dans son rôle, au point où la valeur qu’elle défend devient vraiment une part de son identité, impressionne ! D'ailleurs, durant d'autres de ses rp, elle a eu l'occasion de défendre sa vision de la justice, qui est des plus intéressantes à lire.  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

BAI MIN
les mains viennent se réfugier dans celles du gobelin
(son père? son frère?
sa famille (tout simplement))
le seul qui trouve réellement grâce à ses yeux
un petit objet glisse contre sa paume et doucement il le relève à la hauteur du regard
pousse délicatement le masque vers le haut pendant une seconde ou deux
le temps de mieux observer le petit animal sculpté
et un sourire ne tarde pas à fleurir sur le bout des lèvres
tandis qu’il remet son masque en place.

bai a toujours aimé les sculptures du gobelin
dans sa petite demeure à nuhoko, a disposé chacune d’entre elles qu’on lui a donné un peu partout chez lui
près des fenêtres, au-dessus de la petite cheminée ou encore sur sa table de chevet pour qu’il puisse les admirer une fois la nuit venue, les regarder au réveil,
avoir une pensée pour zeng min.

« c’est joli… je l’adore. merci. »

la gratitude transpire dans sa voix bien que bai ait toujours été un homme de peu de mots
moins théâtral que son parent, plus réservé, plus discret. Méfiant.
son bras se glisse dans le sien lorsque celui-ci lui offre.
bai n’aime pas particulièrement les contacts physiques
prend sur lui lorsqu’on lui donne un coup amical sur l’épaule, qu’on lui offre une accolade sans arrière pensée
sourire factice sur les lèvres, figé éternellement sur son visage délicat de poupée
mais pour zeng si c’est lui uniquement lui
bai ça ne le dérange pas
parce que c’est lui toujours lui
le seul qui lui ait donné une chance dans ce monde désastreux.

« pour toi, gobelin, j’aurai toujours du temps… »

pour lui il a tout le temps du monde
pour lui tout peut attendre, les responsabilités le devoir tout le reste
tout.
On ressent vraiment tout l'amour de Bai envers le gobelin et ce que celui-ci représente pour lui. Quand l'on sait les pensées du corbeau et son envie de tuer les nobles, finalement ce petit être possède bel et bien un cœur.  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

BARBARA C. NYUGARD
Sa marche la mène jusqu'à une porte.

Elle toque d'un coup sec.

Une fois, deux fois, trois fois.

Pas de réponse, pas de voix.

La Duchesse pousse un soupir contrarié, s'éloigne d'un pas et fait volte-face comme si elle allait partir. Cependant, ce n'est que pour prendre de l'élan. Elle vient frapper de sa botte de cuir la porte en mauvais état. Le bois craquelant tombe dans un fracas qui suscite l'intérêt des passants. Cela fait, elle repose son talon au sol non sans se frotter les mains.

— C’est pas vrai ! On peut pas être tranquille un peu ??! Je vous ai déjà tout dit !!

Se plaint un homme, nu comme un vers, énervé d'être interrompu pour la deuxième fois dans son moment d'intimité. Il ne s'attend pas à voir la Duchesse de Nyugard sur le seuil de la porte, le jugeant d'un regard indifférent. Ses orbes rubis descendent vers son corps, elle remonte ses lunettes sur son nez. Le désintérêt dont elle fait preuve ne rend pas hommage à la virilité de l'homme qui s'empresse de faire une courbette pour ne pas lui manquer de respect.

Un bel exemple de la patience chez les Nyugard ! Leçon de la Duchesse : si toquer à la porte ne fonctionne pas, optez pour le high kick !   A cela s'ajoute, le calme olympien et l'autorité bien ducale, de la Reine des Glaces qui reste de marbre face à l'homme dont elle vient d'arracher la porte (il n'avait qu'à ouvrir plus vite !) et la touche d'humour à la fin...

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

CALAMITÉ NERGAL
Les histoires que l'on raconte aux enfants décrivent la Calamité comme un monstre se cachant dans l'ombre. Lorsque la nuit tombe, il est plus présent que jamais. Faites attention à ne pas vous promener seuls la nuit, qui sait si vous n'allez pas faire une mauvaise rencontre...
Les contes d'Elysia ne sont pas tous doux et plein d'espoir, certains servent de mise en garde pour les enfants trop fougueux. Avec cette histoire, pas dit qu'ils ne fassent pas de cauchemars pendant la nuit....  

DÉESSE ZORYA
Il paraît que du temps où la Déesse vivait sur le Continent Blanc, elle aurait eu une liaison avec quelqu'un...
Qui sait ? Peut-être que c'est vrai, après tout les divinités aussi ont le droit au bonheur de la vie conjugale

EIRA STRØM
Ce soir, Eira n'est pas celle qui mène la danse. Les personnes qui la connaissent pour son élégance, ne comprendront certainement pas la raison de sa venue en ces lieux. Pourquoi donc quitter la scène pour se perdre dans les bois illusoires ? La raison est pourtant évidente pour le tournesol dont son regard azuré se pose sur cet homme. Ce prêtre de Nuhoko à l'apparence juvénile et aux yeux bandés. Elle ne va pas à sa rencontre, n'essaie pas de lui apporter une quelconque importance et pourtant, son arc est prêt à être utilisé s'il est amené à être en danger. Car il s'agit de son corbeau, le chef du groupuscule auquel elle appartient.

Dans cette mission toute particulière, ils ne sont pas seuls. Si la belle blonde offre un sourire chaleureux au duc d'Adda et au rouquin du Royaume, ses sourcils se froncent à la vue du gobelin. Non pour sa silhouette, qui avec la faible lueur le fait paraître bien plus repoussant que d'ordinaire. C'est surtout son comportement qui pose problème selon la noble Strøm. Mais heureusement, elle peut compter sur son ami d'enfance, Orthos.

Le guide prononce alors ces derniers mots qu'elle n'arrive pas à comprendre et les voilà qu'ils s'enfoncent dans les bois. La sensation qui la gagne peu à peu, la dérange particulièrement. Est-ce qu'elle avance au moins dans la bonne direction ? N'était-elle pas déjà passée à ce tournant ? Où sont donc passés les autres ? Sa respiration s'accélère indescriptiblement, un rien fait la fait se raidir davantage au point qu'Eira se rapproche dangereusement de la folie.

Les réactions physiques, les pensées, les émotions, se mêlent en quelques paragraphes et expriment déjà, tant de choses bien qu'elle n'ait pas même ouvert les lèvres : les liens s'esquissent, les affinités dévoilées, l'on sent toute la force et la fragilité de son esprit.  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

ENYA ADELBRINK
Il reste à venir et nous avons tout notre temps pour cela
Nous sommes de tout coeur avec toi pour traverser ce que tu vis, nous espérons que tu passeras de bonnes fêtes de fin d'année et que tu recevras plein d'amour afin d'entamer l'année 2024 dans de meilleures dispositions. Ne t'inquiètes pas pour le forum, nous sommes patientes et attendrons ton retour  

EUN-JI YON
Comment une femme qui a grandi dans le confort, qui ignore la famine et n’a jamais été battue par les passants pourrait-elle comprendre ce qu’il éprouve ? Comment une femme aussi naïve peut-elle être montée sur le trône et essayer de réparer les erreurs des siècles de mauvais traitement ? C’est impossible. La haine, la colère, la tristesse, la rancoeur ne disparaîtront pas aussi facilement. Si c’était le cas, aucune guerre n’aurait eu lieu.

Que croit-elle l’Impératrice ? Que parce qu’elle a décidé de ne recourir à aucune arme, tous suivront cette voie ? Que parce qu’elle sait la douleur de la perte d’un proche, tous comprendront qu’il ne faut pas égorger les enfants de leurs voisins ? Que parce qu’elle est au pouvoir, tout se passera bien sans qu’elle ne rencontre aucun accroc ? Elle croit tant, tant à l’amour. Celui de la Déesse. Pourtant, elle sait. Qu’amour rime avec haine et que l’un ne peut vivre sans l’autre. Que si Zorya il y a, Nergal sera là aussi.

Se libérer de sentiments obscurs n’est pas évident et que si elle a réussi à le faire grâce aux paroles de son Père, ce n’est pas à la portée de tous. Surtout car la Calamité manipule chacun, les oblige à commettre des crimes que la foi ne peut pas toujours pardonner.
On arrive ici à ressentir toute la pression qui peut peser sur la jeune Impératrice. Elle qui voudrait faire mieux que son père, mais qui manque cruellement d'expériences. Pourtant, elle est consciente de tout cela et cherche à ne pas se morfondre. Quelle volonté !

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

IDREES NASR
an -15 (tw. mention d'amputation)
dans ses poches trouées il y a caché des fruits volés
ça laisse derrière lui des traces
mais ils sont plusieurs sur le coup, la fratrie nasr
ils ne se sont jamais faits prendre, inconscients du danger
ça a toujours été un jeu pour eux

mais quand une voix s’élève et que les pleurs éclosent
idrees il pleure il supplie l’homme de lâcher le poignet du petit dernier pris la main dans le sac
mais le marchand il voit rouge, il réclame justice, la pitié il n’en a pas en réserve.
il lui dit
sais-tu ce qu’on leur fait aux voleurs dans son genre?
et idrees il répond non m’sieur je n’sais pas, mais c’était mon idée j’suis prêt à prendre le blâme.
parce que c’est le rôle des grands frères de protéger les plus jeunes.

ce jour-là il a appris, la main aux quatre doigts dans les cheveux des plus jeunes pour murmurer des mots de réconfort
il a le sourire triste, mais il est simplement heureux qu’ils n’aient rien.
parce qu’ils sont comme les cinq doigts d’une main, sans eux il n’est rien.
Ah, la fiche d'Idrees, un jeune homme attendrissant et attachant qui fait battre nos petits coeurs, cet extrait est celui qui m'a le plus touché ; on sent l'unité qui règne dans cette fratrie, qu'étant l'aîné, il veut protéger plus que tout sa famille. Et même s'il souffre d'une blessure qu'il gardera à vie, il n'en tient aucune rancune ni colère, il l'encaisse et avance.  

Extrait pris dans cette fiche pour les curieux !

KAEDE SATO
Un petit détour avant d'aller la voir, même sans avoir dormi de la nuit, j'avais ce besoin de lui raconter tout ce que j'avais pu voir à travers le pays. Un simple linge, tenant en son sein quelques biscuits afin de lui rapporter un petit quelque chose. Le cheval reste à l'entrée de la résidence, le personnel présent l'emmenant à l'écurie, une petite caresse avant de le laisser partir, puis des pas, de longs couloirs et la porte menant à la pièce où elle se situe. Mon sourire se dessine alors sur mon visage pourtant fatigué de ce long trajet. L'on m'annonce, prévenant Eun-Ji de mon arrivée, ma visite. Lorsque j'arrive dans la salle où elle se situe je m'incline directement pour la saluer, me relevant bien vite pour lui tendre le linge:
C'est touchant de voir que malgré le long trajet, la fatigue, elle veut tout de même voir sa meilleure amie Eun-Ji. En plus avec des petits biscuits, on en deviendrait presque jaloux ! Une relation forte que l'on a envie de suivre absolument.

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

LANNAH DOMINGO
— Grand frère… Grand frère…

Murmure Lannah, les dents claquant entre elles. Ses paupières se ferment, ses genoux s'entrechoquent dès qu'elle perçoit un souffle trop près du sien. C'est un cauchemar. Elle pose ses mains sur ses oreilles, ferme ses yeux avec force. 

Quand est-ce qu'il va se charger d'elle ? Quand est-ce que son tour viendra ? Ce n'est pas encore le moment…? Pourquoi est-ce aussi long d'attendre la mort…? 

Oh Sehrazad, je suis tellement désolée de tout le mal que je t'ai fait… Si seulement j'avais eu le courage de m'excuser… Je pourrais partir sans trop de regrets… 

Ses paupières s'entrouvrent lentement en distinguant de la lumière. Plus aucun son à l'horizon. 

Nergal l'a oubliée…? Est-ce qu'elle a été épargnée…? Comment est-ce possible…?

Son regard se lève vers la torche qui flotte. Perdue par tant d'émotions, elle n'est pas au bout de ses peines. Une main à la pâleur cadavérique se tend vers elle. De longs doigts osseux dont les veines bleues ressortent plus que de raison. Elle tient le morceau de bois de la lanterne qui éclaire son visage diabolique. Des joues creusées. Des yeux perçants et fins qui la transpercent. Sa longue chevelure sombre retombe sur ses épaules, donnant l'impression qu'il ne possède pas de cou et qu'il n'est pas humain.

Face à cette vision, Lannah reste sans voix, les larmes perlent au creux de ses yeux de poupée et elle gesticule ses lèvres dans des paroles si basses qu'elles sont difficiles à percevoir.

— N… Ne… Ne me mangez pas… …. …. Messager de Nergal…..Épargnez-moi… S'i… s'il vous plaît…
Déjà, savoir Lannah au plus mal ça nous donne envie de lui faire un gros câlin. Mais ce passage... Pauvre Zeng qui encore une fois subit les aprioris à propos de son physique. Sauf que l'on peut comprendre cette pauvre demoiselle qui était en proie à des méchants en plus de son mal-être (c'est très bien écrit que l'on peut aisément s'imaginer la scène ). On ne lui souhaite que du courage et de l'amour pour qu'elle puisse aller de l'avant !

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

L'ORACLE
Les rumeurs courent que le Pharaon s'est entiché de l'Oracle... Et qu'en est-il pour elle ? Eh bien... Comme la femme du Pharaon ne cesse de lui jeter des regards noirs, elle se tient à carreau... Il faut dire que le Pharaon pourrait être son grand père... Pas facile d'avoir un bon sommeil dans ces conditions...
Être Oracle, ce n'est pas facile tous les jours  

MIKAZUKI ASAKURA
- Mika si tu te bats, tu vas mourir et je ne te laisserai pas mourir…
- Alors fuyez avec moi !
- Tu me demandes d’abandonner ces villageois à leur sort ?
- Je… Je… Je ne veux pas non plus te perdre maman…
- AHAHAH ! Maman, hein ? Je suppose que cela signifie que j’ai gagné notre petit défi… Mika, est-ce que tu me fais confiance ?
- Bien sûr !
- Alors je te promets que je reviendrai vers toi et que je ne mourrai pas aujourd’hui !
- … Maman, je t’attendrais, après tout il y a encore plein de chose que tu dois m’enseigner et plein de spectacle qu’on doit faire ensemble.
- “… Je ne pense pas que tu as quelque chose de plus à apprendre de moi.” Murmura-t-elle “Mika ! Puisque que j’ai gagné, laisse-moi t’expliquer pourquoi je t’ai comparé à lune.”

C’était la dernière chose que Mikazuki entendit de sa mère.
Cette scène déchirante où l'on ne peut que vouloir bercer le jeune homme dans nos bras. Lui, qui avait déjà perdu une mère et qui cherchait à se trouver une place dans ce monde, doit dire au revoir à son professeur. Sa deuxième maman, celle qui lui a redonné goût à la vie. Il faut se dire qu'elle regarde Mikazuki dans l'au-delà en étant fière de lui.

Extrait pris dans cette fiche pour les curieux !

ORTHOS FAVIUS
Une fois dans le brouillard épais de la forêt, suffisamment intense pour être sûrement coupé à l'épée, le fils perdu de l'Empire se sentait d'un coup bien seul. Devait-il marcher plus vite au risque de rentrer dans quelqu'un? De ralentir au risque d'être laisser par le groupe? Non, il fallait conserver la même vitesse, les autres solutions seraient que trop problématique. Appeler ne serait pas pertinent. Il ne restait donc que la marche... Et la Déesse souriait aux sages qui ne se précipitent pas en offrant de nouveau la vision... Sur un temple à l'immense porte.

"C'est... Une sacré porte."

Affirma alors Orthos, hochant la tête sûr de lui face à l'immensité de l'évidence, voyant chacun de ses camarades agir, se demandant quoi faire au sujet de la porte... Un piège peut-être? Après tout, le guide semblait bien insinuer que le périple ne serait pas fait que de marche. De son côté, Gobelin semblait prêt à faire ce pas en avant, lancé totalement dans son envie de sauver les pauvres enfants. Un nouveau sourire lancé dans sa direction. Avant de devoir utiliser toute sa force pour ne pas montrer la haine d'être alpaguer par le Duc qui souhaitait l'envoyer au casse pipe, sous le symbole de la charité. Soupire, il s'approcha d'abord de son amie d'enfance, déposant une humble main amical sur son épaule. Cette dernière semblait se lancer dans une sacré observation de la situation.

"Je compte sur toi si jamais ça se passe mal pour moi hein?"

Sourire amicale, il y avait peu de personne avec qui le capitaine pouvait offrir sa vie, mais Eira en faisait amplement partie. Puis ce fût au tour du Gobelin de recevoir un hochement de tête positif.

"Le Duc a raison, laissez moi faire. J'ai juré de sacrifier ma vie pour ce monde, alors s'il y a le moindre soucis, ce sera à moi d'en payer les conséquences. Mais votre courage vous honore."

On a ici, un peu de tout ! De l'humour, une maladresse touchante de la part d'Orthos, une affection sincère, une dévotion totale à la Charité qu'il représente... Il se dégage de ce post, beaucoup d'humanité ainsi qu'une vraie force, celle de son implication dans cette valeur qu'il veut incarner, combien même il est dur d'être charitable envers l'assassin de son frère  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

STOLAS VELLPHER
─ Thor ! Thor non, s'il te plaît, pose-le ! s'écrie Stolas, tout en pourchassant son cheval.

D'humeur à jouer, Thorongil tenait entre ses dents un long manteau d'hiver bordé d'un col de fourrure et le traînait à même le sol, son propriétaire à ses trousses. Entre un homme et un équidé, le défi était toutefois quelque peu déloyal. Une idée en tête, Stolas s'arrêta alors soudainement tandis que son cheval ralentit son pas de course avant de faire halte; revenant sur ses pas, vers sa besace posée contre le tronc d'un arbre, le jeune homme y plongea sa main avant d'en ressortir une pomme sublimée par sa couleur rouge.

─ Très bien… Je me la réservais pour plus tard, mais puisque monsieur refuse de me rendre mon manteau… Que dis-tu donc d'un troc, hein ? l'interroge-t-il tout en tendant le fruit vers sa monture. 

Regarde cette jolie pomme qui n'attend que toi.

Au repos et les yeux rivés sur son maître, Thorongil détourna la tête, le manteau toujours coincé entre ses dents; il jaugeait la situation, se demandait s'il devait accepter l'échange ou non. Insistant pour que ses efforts paient, son propriétaire agitait la pomme dans sa main tout en claquant la langue, comme pour l'inciter à s'approcher. Et finalement, il lâcha le vêtement pour se diriger vers sa juteuse convoitise.

─ Bien, ça c'est un bon cheval, déclare Stolas en lui caressant le chanfrein pendant qu'il se délecte de sa friandise.
Ayant fait de l'équitation, j'ai repris cette scène qui m'a fait sourire ; la complicité de Stolas et de sa monture est vraiment adorable. Ça se voit qu'il y a plus entre eux et qu'il ne voit pas l'animal que comme une bête.  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

STYX GALVANI
Tout le monde s'affairait malgré la chaleur étouffante et un soleil de plomb. Elle entendait au loin les tambours qui raisonnaient, signifiant l'arrivée de la grande invitée du jour. Rapidement, malgré le dédale de couloirs que la belle connaissait par coeur, elle se retrouva aux côtés de sa famille, un pas derrière ses parents. Tous ces gardes, tous ces gens... Ça la rendait nerveuse. Encore plus qu'habituellement. Personne n'avait voulu lui dire de qui il s'agissait... On ne faisait que lui mentir. Trop instable, trop jeune. Elle venait de fêter ses trente ans...

Et... En vérité... Styx fut frappée par l'arrivée remarquable de l'Impératrice Eun-Ji. Elle n'avait vu que quelques croquis ou esquisses de la jeune femme. Et la demoiselle pouvait bien dire sans rougir que ces dessins étaient loin de rendre justice à la dirigeante. Elle était si happée par sa contemplation que la monteuse de wyverne en oublia le petit salut formel. Ce ne fut que lorsque le duc lui donna un coup de coude qu'elle s'exécuta presque automatiquement sans baisser les yeux. On conduisit rapidement l'invitée à l'intérieur de la demeure Galvani pour la protéger du soleil, de cette chaleur incroyable. Et l'héritière suivait en traînant des pieds. Elle dénotait clairement dans cette assemblée parfaite. Rapidement, Styx s'esquiva près d'une fenêtre ouverte pour se réfugier sur le balcon en quête de quiétude et de calme. Elle voyait au loin Hadès qui volait autour du jardin. Il semblait s'éclater comme un fou, lui, chanceux. Pourtant, il avait toujours un regard vers la maison. Il savait. Tous savaient que la demoiselle était une bombe à retardement dans ce genre d’événement. Surtout depuis la mort de Stolas.
Dans ce passage, j'ai trouvé Styx vraiment touchante, on ressent bien son admiration pour l'Impératrice et le décalage entre les deux femmes qui sont deux reflets opposés. Le papa qui lui met un coup pour la ramener à la réalité, j'imagine parfaitement la scène et j'aime beaucoup cette femme libre et loin des codes qu'on cherche à lui inculquer.  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

SVEA D. BABEL
Tu te revois, toi plus jeune, armée de ta passion et ton insolente innocence. Ce que tu aimerais la lui voler à cette petite, ces émotions présentes bien des années avant ça. Oh douce Svea Deliorha Babel, si seulement la noirceur de ton cœur ne t’enveloppe pas sur le sombre chemin impur. Continues de nourrir les principes qui t'habites et ne te laisse pas submerger, sinon tu seras perdue.
Encore piégée dans les fantômes du passé, tu ne sens même pas la branche se poser sur ton épaule. C'est ce qui suit, qui allait te faire réagir.

ne vous a t'on jamais dis de rester toujours sur vos gardes dame svea ?

Ton cœur rate un battement et tu te retourne brusquement, les yeux écarquillés.
A la première syllabe, tu savais que c'était lui, qu'il était là. Le scribe de ta nation, le scribe de la duchesse, le scribe de ton cœur. Celui qui sût inscrire son visage au fond de toi. Du moins quand tu étais jeune. Tu aimerais croire, en être persuadée, que ce n'était qu'une amourette d'enfance. Mais même à cet instant, il te fait un tel effet.
Tes cils battent, non tu ne rêve pas. Ces cheveux roux et ce regard semblable à l'or. Tu ne peux t’empêcher d'avoir un large sourire et pourtant tu es déchirée entre le fait de ne pas passer pour l'enfant de l'époque et laisser ton naturel faire ce qu'il veut de ton corps. Depuis longtemps tu t'étais fait une raison sur cette attirance à sens unique. Il devait te considérer comme une petite sœur depuis ces années, que le monde est cruel.
Mais même avec tout ça, tu étais si heureuse de le voir, si tu n'étais pas gênée tu l'aurais pris dans tes bras. Mais jamais tu ne le feras, vous n'êtes pas aussi proche.

Mais tu essaies également de cacher le ressentiment qui monte le long de tes entrailles. Comme si le revoir te rappelais le douloureux souvenir de toi, après le décès du duc, qui n'était qu'une coquille vide. Pourtant, Adam ne devrait pas résonner avec cette songerie. Tu parviens à calmer ton sourire enfantin et à adopter une posture plus "femme". Ce que tu étais réellement en fin de compte.

cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu. comment vas-tu ?

Si le mode pause existait, tu aurais répété 100 phrases différentes. Tu aurais eu le luxe de choisir laquelle correspondait le mieux et laquelle te donnerait le plus de classe.

Ce que tu aimerais qu'il te remarque.
Qu'il constate que tu vas mieux.
Qu'il observe que tu as bien mûrit.
Qu'il voit à quel point tu as changé d’état d'esprit.
Qu'il conçoit que tu es devenue une femme forte.
Qu'il regarde comment tu as changé depuis.

Car oui, cela fait longtemps que vous ne vous êtes pas vu.
J'ai adoré ce moment qui dévoile la belle Svea revoyant son prince charmant. Moi qui raffole de romantisme, je me suis sentie transportée dans cet amour qu'elle éprouve et que j'ai envie d'espionner... J'ai hâte de voir leur évolution 

Extrait pris dans ce RP pour les curieux.ses !

YU-SEONG D. ADDA
Le temple se mit alors à trembler, tirant Yu-Seong de ses sombres rêveries. Portant de nouveau son attention sur la porte qui s’ouvrait avec peine, il était… impressionné. Qui avait bien pu construire une telle merveille ? Cela pourrait révolutionner le monde ! Quelqu’un devrait prendre des notes ! Adam par exemple, c’était son métier après tout.

Le duc n’eut même pas le loisir de jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil à l’intérieur qu’un éclair moche et vert passa devant lui. Qu’est-ce que… Gobelin ? Qu’est-ce qu’il fichait ?! Ce n’était pas ce qui était prévu ! L’Adda voulait que ce soit Orthos qui se mange tous les pièges ! Curieux de savoir quel pic ou quelle flèche allait empaler le mercenaire, il osa pénétrer à son tour. Pas très loin. Il s’arrêta derrière le prêtre qui reçut l’honneur de porter la fameuse lanterne verte. Honneur qui semblait l’inquiéter, car le petit homme tenta en vain de décourager la stupidité de Gobelin.

Ah, une seconde ! Ce prêtre avait décidément une vue de merde, n’est-ce pas ? Il n’allait certainement pas fouiller la pièce comme les autres. En plus, il avait désormais de la lumière sur lui. En résumé, si Yu-Seong restait à ses côtés sous prétexte de le surveiller, il pourra observer les autres faire tout le sale boulot et mourir à sa place ! « Faites attention, » s’enquit-il en rattrapant le malvoyant. « Je vais vous guider, alors… » Les mots moururent en même temps que les deux hommes s’arrêtèrent.

Gobelin était-il obligé de décrire avec autant de précision les crises de paranoïa du duc ?! Et comme si ce n’était pas suffisant, le mercenaire se mit à danser dans la salle, allumant les lanternes sur son passage. Chantant comme s’ils étaient assis autour d’un bon feu de camp et non pas debout dans un temple sombre et menaçant. Certes, le noble était reconnaissant que le gobelin pense à éclairer les lieux, mais …

Yu-Seong réalisa soudainement qu’il était vraiment dans une situation de merde. Orthos pourrait le poignarder dans le dos à tout moment !
C'est dur de ne sélectionner qu'un extrait parmi tant de rps qui mettent tous le sourire aux lèvres. J'ai choisi celui-ci parmi tant d'autres qui m'a fait rire ; les pensées du Duc sont sans filtre même s'il ne peut pas les dire à voix haute (la retenue des nobles...). Que ce soit le commentaire sur Adam, Bai ou Gobelin c'est très amusant  

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

ZENG MIN
Gloussement lugubre, caquètement osseux, la créature retourne aux ombres, son corps, disparaît. Jusqu’à ce qu’une voix, résonne en écho, entre les murs si froids.

_ Que se cache-t-il donc ici ? Petites traces, passages, dans la poussière, ils sont passés par ici, venez, venez, pourquoi ne venez-vous pas, vos yeux ne voient-ils donc pas ?

Goguenarde, la voix éclate, d’un rire de crécelle, jusqu’à ce qu’une lumière, s’éclaire. Flammèche tremblotante. Yeux luisants, rictus démoniaque, voix susurrante.

_ Avez-vous, peur du noir ? Vous souvenez vous, des longs moments passés, prisonniers d’une étreinte froide et étouffante, d’ombres qui étreignent, le coeur et l’esprit, menace sous jacente, invisible, latence, d’une existence en suspens, le souffle qui se retient, invisible, se veut-on, de tout ce qui se terre, dans l’obscurité. Connaissez-vous, la terreur, des cauchemars et rêves éveillés, des corps qui ne parviennent plus à bouger, des bruits inexpliqués, une présence, qu’on sent sans la voir ?

Claquement de talons, la flamme prend de l’ampleur, théâtral, Gobelin fait soudain face à la sculpture qu’il ne discerne pas - mais qu’il défie du regard.

_Mais n’ayez crainte ! Car cette nuit, Gobelin est à vos côtés ! Il est ! Fruit de la nuit et votre allié ! Ô Ténèbres ! Arrière, car Je vous l’ordonne !

Une autre flamme prend naissance au centre de son autre paume, propageant sa clarté. Jeux de lumières, font de son ombre difforme, corps allongé et élégant, gracieux et noble lorsqu’il s’élance, voltige joyeusement, de lanternes en lanternes, répandant ses flammes en ponctuant chaque geste, d’une onomatopée fredonnée et d’un pas de danse.

_ Petit petit feu, feu, feu, flamboie, flamboie, flamboie, éclaire, éclaire, éclaire nos voies ! ~
Et il fait, il fait, il fait si froid, si froid, loin de toi, toi, toi ~
De ta crépitante voix, voix, voix, réchauffe, réchauffe, réchauffe moiiii ~
Que faut-il, pour brûler, du bois ? Du bois, je n'en ai pas, mais j'ai tout mon air, à te donner, toute ma chair, à consumer, vas y, prends moiiiii ~
Cela fut difficile de choisir, mais voilà un gobelin qui ne se soucie pas des malheureux pièges dans la pièce. Il est clair que chacun doit lui jeter un regard courroucé à présent, mais c'est ce qu'il fait son charme n'est-ce pas ? Il est si attendrissant en chantant de la sorte   (s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer)

Extrait pris dans ce RP pour les curieux !

MEME: